Il y a des écrivains qui évoluent en dehors du champ politique. C'est un non-sens évidemment, car on ne peut échapper à la politique, que l'on veuille ou non.
Ce moment est important. Fondamental. Il faut s'arrêter. Taire le bruit en soi. Taire l'inutile. Habiter le silence. Pour pouvoir dire. Tout simplement. Utiliser les mots simples. Pas lieu de tergiverser. Aller à l'essentiel. Au lieu de la vérité.
L'Amérindien génocidé et le Palestinien génocidé sont frères, réunis sur l'autel du sacrifice colonial, déshumanisés, objectifiés, martyrisés pour que les puissants puissent dominer, terroriser, pour qu'ils puissent être.
La Palestine est une présence fantomatique dans les couloirs de notre imaginaire, un rappel insidieux du malheur qui nous guette tous. On l’oublie, mais elle ne nous oublie pas.
On s'étonne qu'un jeune intellectuel, promis à un bel avenir politique, qui était récemment membre du MMM (1) avant de démissionner, décide d'intégrer le MSM (2). Les commentaires fusent sur les réseaux sociaux et ailleurs.
Les lois qui réglementent notre quotidien, tous nos faits et gestes qui sont surveillés. Certains choisissent d’occulter cette réalité. Ils se laissent berner par les illusions consenties. D’autres interrogent cette réalité et tentent de s’y opposer. Mais est-il possible, étant donné qu’elle est quasi-omnisciente, de s’en libérer ?