Vous entendez les échos de Tipasa, cette orgie lumineuse qui envahit vos veines et vos artères, qui dit la jouissance sans fin, le bonheur d’un corps qui n’est qu’un corps et rien autre, hors de la pensée, hors de l’être, ce corps qui est un vœu réalisé, d’être dans l’instant, de communier avec les éléments,
'Ce n’est pas un endroit, avec tout le respect que je leur dois, comme l’Irak ou l’Afghanistan, qui a vu des conflits faire rage pendant des décennies. C’est une ville relativement civilisée, relativement européenne – je dois choisir ces mots avec soin aussi – une ville où vous ne vous attendriez pas à cela, ou n’espériez pas que cela se produise' ( Charlie D’Agata, journaliste à CBS news )
Un rappel utile avant d’aller plus loin. Il faut condamner avec la plus grande fermeté l’invasion russe en Ukraine. Rien ne saurait la justifier. C’est incontestablement un acte de barbarie. Et il est impératif que le peuple ukrainien retrouve au plus vite sa liberté.
Ce corps est assoiffé, du désir de l’autre, corps réinventé, sculpté, offert à l'autre, tous les jours, à chaque instant, ses métamorphoses sont infinies, aime-moi, désire-moi, flatte ma vanité, célèbre ma beauté...
J’ai récemment contacté plus de cent quarante personnes pour leur demander l’autorisation de publier leurs portraits dans un beau livre ( publication prévue en Septembre 2022 ). Je dois reconnaître que c'était une tâche ardue, qui m’a demandé de longues heures de travail.
En 2021, le Sénégalais Mohamed Mbougar Sarr, le Tanzanien Abdulrazak Gurnah et le Sud-Africain Damon Galgut ont reçu de prestigieux prix littéraires. Des consécrations méritées, mais qui répondent aux attentes de la critique occidentale.
Les prisons sont hors de soi et en soi. L'asservissement n'est pas un mécanisme de l'esprit, un fantasme, dont on pourrait se libérer en exerçant sa volonté, il est réel, concret, ancré dans les rouages du système.
La photographie, à l'ère des réseaux sociaux, est l'outil privilégié de notre narcissisme. On cherche dans le regard des autres ce désir qui rend possible le désir de soi. On se nourrit de l'autre, cette étrange substance qui sert à taire la violence de nos vides.
Ouvrez grandes vos oreilles. Écoutez attentivement. Est-ce que vous entendez le silence assourdissant des hérauts des droits de l'homme, ceux qui défendent, corps et âme, la liberté d'expression, qui citent Voltaire à tout bout de champ, qui prônent les valeurs de l'universalisme et de la tolérance ?
Le poète est condamné à la mélancolie de l’absence. Sa parole tend à saisir le réel mais le réel lui échappe. Le poème n’est jamais achevé, il demeure à l’état d’ébauche, comme suspendu entre le désir et la finalité du désir. Certains privilégient des formes lyriques pour combler ce vide, d’autres des formes plus épurées, parmi le haïku.