Les maîtres du monde posséderont les terres, les mers, les déserts, les montagnes, les fleuves, les forêts, les océans, les ciels, les glaciers, et nos corps. Ils fusionneront avec ceux qui décident de notre destinée, les politiques, et l’on ne saura plus distinguer le pantin du maître ni le maître du pantin.
Dimanche matin. Incursion de la lumière entre ces épais rideaux qui vous revêtent de tranquillité. Elle est somptueuse, cette lumière, faite de promesses.
Le nouveau sirdar est d’origine modeste. Ses parents sont pauvres, il connaît une enfance difficile, marquée par de nombreuses privations, mais il est un excellent élève à l’école. Grâce à ses aptitudes, il parvient à intégrer un collège de l’élite
Les plus lucides savent qu’on assiste à l’agonie du monde - mais est-ce un monde ou l’enfer - que vous avez construit, vous avez bêché et vous avez violé les terres et les corps,
La nuit tarde à se défaire. Les mots pleuvent, par milliers. Dans ton imaginaire, dans ton corps. Mais pas les tiens. Pas tes mots. Les tiens sont dérisoires. Ceux des autres. Puisés dans un livre.
Une ville anglaise. Tôt le matin. Des policiers armés jusqu’aux dents s’introduisent de force dans une maison. À l’intérieur, un couple marié et leurs deux enfants, un garçon et une fille. La panique règne.
Il contemple la mer de Gaza et se souvient de Tipasa, des rythmes nietzschéens de la libération, de l’homme qui se transcende par l’entremise de son corps, de la révolte exercée dans le décor d’une beauté que rien ne peut récuser.