Si l’on ne peut nier l’apport bénéfique de l’intelligence artificielle, on peut aussi se demander si sa vocation n’est pas également de nous fournir une illusion du réel plus aboutie que le réel lui-même, afin de mieux nous asservir.
Aucune vindicte, aucun mépris, ce n’est qu’un constat, froid et lucide. Tu es un petit bourgeois papa. C’est ce que son fils lui dit. Il a de l’admiration pour sa démarche intellectuelle et son engagement auprès des mouvements de l’extrême gauche.
Quand vous habitez un pays du sud, le spectacle de l’indignation sélective des pays occidentaux devient, au bout d’un moment, lassant. Vous ne savez plus si vous devez rire ou pleurer. Car c’est toujours la même rengaine.
Il est incontestable que nous vivons dans un monde violent. Violence physique, de la barbarie et de la guerre, corps qu’on contrôle, qu’on régimente, qu’on discipline, qu’on torture et détruit et violence structurelle, plus subtile il est vrai, mais qui permet la perpétuation d’un système fondé sur la domination multiforme, notamment économique et politique, de l’autre.
Durant les premiers jours de mon séjour à Bangalore, j’étais abasourdi, littéralement pris dans un tournis d’émotions, tous mes sens en éveil, ballotté ici et là, incapable de réfléchir, de penser.
La création est un geste multiforme, vanité, narcissisme, libération de soi, quête spirituelle, tout s’y mêle, elle est au confluent de nombreuses virtualités mais, au bout du compte, quand il y réfléchit,
Nous vivons dans une époque apocalyptique, une guerre nucléaire qui anéantirait une bonne partie de l’humanité n’est pas improbable, nous procédons à la destruction systématique de la nature, les scientifiques parlent d’une sixième extinction des espèces et le système capitaliste génère des inégalités de plus en plus atroces.
Kamala Das, née Kamala Surayya, est une grande figure de la poésie du sud de l’Inde. Elle est l’auteure d’une vaste œuvre, composée de recueils de poèmes, de chroniques, d’une autobiographie etc. Cette œuvre, polémique et sulfureuse, a exploré de nombreux thèmes tabous, parmi lesquels la sexualité féminine.
J’ai acheté récemment quelques exemplaires de mes ouvrages afin de les vendre lors du salon du livre de Trou d’eau douce ( Ile Maurice ), qui aura lieu au mois d’octobre. J’ai une relation plus que complexe avec ce travail littéraire effectué durant ces quinze dernières années.
Vous entendez les échos de Tipasa, cette orgie lumineuse qui envahit vos veines et vos artères, qui dit la jouissance sans fin, le bonheur d’un corps qui n’est qu’un corps et rien autre, hors de la pensée, hors de l’être, ce corps qui est un vœu réalisé, d’être dans l’instant, de communier avec les éléments,