AUTAN EN EMPORTE LE VENT

1930, année de la crue du siècle. Une crue considérée même comme millénaire. En ce dimanche 2 mars, l'eau monte considérablement. Les deux principaux cours d'eau, l'Agout et le Tarn, sont déjà en train de déferler sur Castres, Lavaur et Saint-Sulpice-la-Pointe. Aigat, la grande marée. Qui l’eut crue ?

Aux quatre coins de cette Gaule d’irréductibles, cinquième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. C’est dans le bleu du ciel Albigeois que la magie opère à l’aube d’un printemps chatoyant. L’espoir comme baume au cœur. Puis Jaurès s’en vint à la rescousse.

« Le destin a coutume de donner d’étranges rendez-vous » Alessandro Barrico

Au pays de Jaurès, manifestation contre la réforme des retraites. Acte II

Patinée par l’impétuosité des vents, contrariés au gré d’effluves marécageux, la topographie des lieux, chargée des vicissitudes des saisons porte burinée en son sein, l’empreinte indélébile des affres d’un temps honni, classé dans les registres de l’Histoire de l’humanité au chapitre de l’exaction humaine.

Après L’Ardeur, La Beauté, Le Courage, Le Désir puis L’Éphémère, j’avais en tête un intitulé libre et fantaisiste. Pas forcément féérique, mais sans équivoque ni férocité. Un mot qui en appelle à la félicité et à l’imaginaire...

« Le cœur de l’homme est comme la mer, il a ses tempêtes, il a ses marées et dans ses profondeurs il a aussi ses perles » Vincent Van Gogh

« L’enfance c‘est de croire qu’avec le sapin de Noël et trois flocons de neige la Terre est changée » André Laurendeau

« Les poètes sont des oiseaux, tout bruit les fait chanter. « Chateaubriand

“Les relations sont sûrement le miroir dans lequel on se découvre soi-même.” Jiddu Krishnamurti.