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Emploi du temps surchargé, hiérarchie devenue de plus en plus exigeante, et tatillonne, incompatibilité d’humeur avec mon N+1 qui ne manquait pas une occasion pour dévaloriser mon travail, et puis il y a eu cette « dévalorisation » de trop un matin de janvier ou je me suis effondré en larmes dans mon bureau...
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Un beau matin à 6h45 au tel avec mon patron, je lui dis les mots qu’il ne veut pas entendre… Un quart d’heure plus tard, son avocat me débarque, restitution de tout ce qui me rattache à cette boîte, ordi, tel, voiture… interdiction formelle de communication avec mes collègues..
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Je viens tous les jours, de 9h à 18h, je fais mes heures, je n’ai plus envie de rien, je ne sais pas où on va, j’ai perdu le goût de tout, je ne dors presque plus. On avait construit quelque chose de tellement bien.
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«Il m’a fait signe de m’asseoir, je me suis assis. Il est resté debout, a souri plus largement. Pour lui, c’était une occasion supplémentaire de surplomber un autre être humain. Quand on domine les mêmes équipes tous les jours, il devient difficile de jouir de leur docilité.»
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Témoignage d'une scène de violence du travail "Le directeur des ressources humaines, complètement saoul, est entré dans le bureau et s’est arrêté à côté de moi. ..."
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Pour témoigner de ce que vous vivez au travail, écrivez nous à contact@violencedutravail.
Violencedutravail.com le site qui donne à voir la violence au travail, cette violence invisible, subie, à travers vos témoignages.
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Une année après, scandée par mes tentatives désespérées de remplir mes engagements contractuels (le programme de recherche est co-financé par l’Etat), je m’écroule : l’effet très bénéfique des antidépresseurs m’a permis de reprendre pied, et de supporter un surmenage massif dans un environnement hostile...
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J’ai compris au fil du temps que ce que le rédac’ chef appelait des «coups de gueule», qu’il considérait comme des occurrences rares et extraordinaires, lui laissaient seulement l’impression d’avoir eu raison sur le fond sauf à se laisser emporter par son sacré caractère : «J’ai mordu la ligne», m’accorda-t-il, dix jours après m’avoir insulté publiquement.
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Depuis le 11 mai, les journées de 12h de travail ne suffisent plus, la pression augmente tous les jours, nous n’en faisons jamais assez. On nous met la pression pour revenir travailler en présentiel même si on a des enfants et que l’école ne les accepte pas.
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Je m’appelle Mélina, je suis psychiatre dans un hôpital psychiatrique.
Il est 2h30 ce mardi 12 mai 2020. Je ne dors pas. Ce n’est pas la première fois en cette période troublée de CoVid 19. J’ai vécu des nuits d’angoisse, comme beaucoup de gens actuellement, face à ce virus inconnu qui bouleverse nos vies. Mais cette nuit si je ne dors pas, c’est que je me sens maltraitée. Et maltraitante.