Le blog de Yamadou Traoré

La décision d'Emmanuel Macron de retirer les troupes françaises du Mali et des les redéployer dans le reste du Sahel le 17 février 2022 soulève de nombreuses interrogations sur d'autres volontés souterraines. Texte écrit le 18/02/2022

Suite aux nombreuses déclarations des autorités françaises jugées inamicales et "inacceptables" à Bamako, les autorités maliennes ont donné 72 heures à l'ambassadeur Joël Meyer pour quitter le territoire malien. Valérie Pecresse et Marine Lepen se sont ridiculiser en réagissant...

Le dimanche 09 janvier 2022, la CEDEAO, sans aucun fondement juridique, en contradiction avec ses propres texte s'est alliée à l'UEMOA, qui a violé aussi ses textes, pour décider un embargo contre le Mali, fermeture des frontières terrestres et aériennes, gel des avoirs dans les banques centrales...avec des connivences étrangères à l'Afrique.

En quelques mois de montée en puissance, l'armée malienne est en train de mettre en déroute les hordes de tueurs, terroristes (?). Alors, sur place, même les Maliens qui étaient les plus favorables à la présence de troupes étrangères admettent aujourd'hui leur inefficacité, voire leur complicité (?) dans la déstabilisation du pays pour des raisons inavouées.

Dans le Sahel, notamment au Mali, Burkina Faso, Niger, les jeux de l'occident érigé en Communauté internationale sont troubles. Il ne s'agit pas des peuples occidentaux mais les hommes politiques inféodés aux firmes transnationales qui sont en passe de devenir les vrais maîtres du monde.

Récemment, les autorités étasuniennes ont bloqué un avion militaire acheté par le Mali dans le cadre de la lutte contre le terrorisme dans le pays au prétexte que l'armée malienne ou les milices proches du gouvernement malien utiliserait des jeunes mineurs.

Les partis politiques maliens sont aussi, pour quelques éminents membres de la classe politique, les instruments dédiés aux trahisons de haut vol. Certaines personnes, après avoir contribué et participé au pillage du pays, ont créé des partis pour faire main basse sur le pays ou pour paralyser toutes les initiatives de développement avec des complicités extérieures.

Il importe de tempérer la morosité ambiante en Afrique, cela passe sur la mise du curseur sur des personnes qui apportent du bien-être aux populations. C'est le cas de la fondation Seydou Kane, malheureusement victime d'usurpation d'identité doublé de tentatives escroquerie sur certains réseaux sociaux.

Le meilleur moyen de gouverner dans une relative tranquillité en Afrique francophone revient à accepter un deal qui donne la prééminence à la défense des intérêts certaines firmes transnationales (FTN) aux détriments de ceux des populations. L'oublier, c'est prêter le flanc aux campagnes de diffamation, de mensonges comme cela avait été le cas pour Laurent Gbagbo en Côte d'Ivoire.