PKK’nin silahlara vedası ekseninde yaşanan hızlı gelişmeler, “süreci” başlatan MHP lideri Bahçeli’nin “komisyon kurulsun” hamlesi ile yeni bir boyut kazandı. Eş zamanlı olarak Cumhurbaşkanı Erdoğan yerel yönetimlerin merkeze bağlanması önerisini getirdi, partisinin yeni anayasa hazırlığı içinde olduğunu açıkladı. “Barış” mı, yoksa muhalefeti de içine çeken “derinleştirilmiş otokrasi” projesi mi?
Un adieu aux armes ? Une « paix » qui ouvrirait la voie à une démocratisation d’une Turquie en pleine crise ? L’annonce de la dissolution du PKK a, une fois de plus, ravivé les espoirs — mais dans une société profondément polarisée, elle soulève bien plus de questions qu’elle n’apporte de réponses.
Un jour de célébration — ou de deuil ? Le 3 mai marque la Journée mondiale de la liberté de la presse — une journée instaurée par l’ONU pour mettre en lumière un journalisme libre, pluraliste et indépendant. Mais aujourd’hui, il s’agit surtout de défendre quelque chose qui disparaît à grande vitesse.
Deux développements majeurs, une contradiction : le principal parti d'opposition reste attaqué, tandis qu'Ankara promet une réconciliation avec les Kurdes — un mélange étrange de colère et d'espoir. Que se passe-t-il réellement ?
Par Yavuz Baydar
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Encouragés par l'administration Trump, les autocrates du monde entier intensifient leurs attaques contre le journalisme, ciblant son essence même. Tel fut le thème central du plus grand rassemblement européen à Pérouse, où l'on s'est penché sur les moyens de contrer les conséquences des « techno-oligarques » agissant comme leurs complices — une « coalition toxique des volontaires ».
Avec l'affaiblissement partiel de la vague de protestations, deux camps politiques en Turquie s'enracinent pour de nouveaux affrontements. Pendant ce temps, alors qu’environ 300 étudiants ont été placés en détention préventive, le gouvernement Erdoğan semble temporiser. Le symbole de l’oppression, quant à lui, est plein : la prison de haute sécurité de Silivri.
L'étincelle qui a allumé le feu commence à vaciller. La vague de protestations après l’emprisonnement du maire d’Istanbul, Ekrem İmamoğlu, a rencontré une répression brutale de la police et un durcissement contre les chaînes de télévision, tandis que l'opposition principale commence à hésiter. Erdoğan émergera-t-il à nouveau victorieux, comme lors de Gezi il y a 12 ans ?
Par Yavuz Baydar
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Lors d'une vaste opération policière, Ekrem İmamoğlu, maire d'Istanbul et rival populaire du président Erdoğan, a été arrêté. Il est accusé de corruption et de liens avec des groupes associés aux « réseaux terroristes ». Cette répression est perçue comme une avancée majeure vers une autocratie à part entière en Turquie. Voici une explication des événements et de son importance.
Lors d'une opération policière, Ekrem İmamoğlu, maire d'Istanbul et rival populaire du président Erdoğan, a été arrêté. Il est accusé de corruption et de liens avec des groupes associés aux « réseaux terroristes ». Cette répression est perçue comme une avancée majeure vers une autocratie à part entière en Turquie. Voici une explication des événements, des raisons derrière et de son importance.
L’appel du leader emprisonné Abdullah Öcalan pour la dissolution du PKK s'est ajouté aux multiples crises de l'agenda politique turc. Une grande partie de la population kurde a salué cette initiative, mais la mémoire collective et le contexte international suscitent des doutes quant à son succès. Sera-t-elle un tournant décisif ?