Le blog de Yavuz Baydar

Ankara espérait remodeler la Syrie post-Assad en imposant une domination sunnite et en neutralisant les forces kurdes. Mais l’équation syrienne, minée par les violences confessionnelles, les ambitions israéliennes et les alliances mouvantes de Washington, pose de rudes défis.

La tribune du Conseil de l’Europe n’est-elle donc plus protégée par la Convention européenne des droits de l’homme ?

Les plans les mieux préparés finissent-ils toujours par échouer ? Cette question revient avec insistance alors que l’agenda de transition en Syrie se complexifie, piégeant Ankara dans un enchevêtrement de défis croissants. Ce qui aurait pu marquer un tournant historique vers la réconciliation semble aujourd’hui gravement compromis.

En Turquie, l’opposition vit une scission historique. Tandis que le CHP est réprimé avec brutalité, le parti pro-kurde DEM est courtisé dans une pseudo-négociation de paix. Deux stratégies, deux réalités — au service d’un même objectif autoritaire : verrouiller le système.

En Turquie, dessiner, écrire ou simplement informer peut désormais mener en prison. Tandis que le magazine LeMan est ciblé pour une caricature, des journalistes comme Dicle Baştürk sont arrêtés sur des accusations absurdes. La répression s’intensifie, méthodique et implacable.

Une décision de justice cruciale menace de démanteler le CHP et de redessiner le paysage politique turc. A cause d'une double stratégie de répression et de cooptation, la véritable opposition pourrait bientôt disparaître.

Gezi protestolarının 12’nci yıldönümü, aslında Türkiye’nin 12 yıldır derinleşerek müzminleşen sistem krizinin de simgesi. Kopuşun, otoriterleşmenin miladıydı Gezi. O günün aktörleri hala aynı girdabın içinde. Aradaki fark, Erdoğan’ın hakimiyet ve istikametinin daha da netleşmesi, muhalefetin ise daha da dağınıklaşarak momentum kaybetmesi. "Artık çok geç” denebilir mi, yoksa?..

L’abandon de la politique étrangère fondée sur les valeurs a des implications mondiales. Il donne des ailes aux autocrates d’ailleurs, qui peuvent désormais conclure, à juste titre, que l’oppression n’est plus un obstacle — à condition de détenir un certain levier, qu’il soit militaire, migratoire ou géographique.