"N'oublie pas qui je suis et combien je t'aime". C'est ce qu'écrit une compagne, qu'elle a quittée, à Chloe Barreau, réalisatrice du documentaire "Fragments d'un parcours amoureux" (1).
Ce billet s'interroge sur les points communs entre les victimes d'emprise thérapeutique, d'emprise dans le couple, et de harcèlement scolaire, soit plus précisément le fait que ce soient souvent des jeunes filles ou femmes, qui croient à l'idéal méritocratique républicain, et à qui la loi du plus fort est violemment rappelée.
Sandra Colombo met en évidence le vide de la littérature en développement personnel, tous les mardis soirs au Point Virgule, 7 rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie, à Paris. Prenez garde également à ne pas tomber sous l'emprise de Skippy !
L'emprise mentale n'est pas qu'une petite tromperie intellectuelle ou une petite escroquerie. Elle entend faire franchir à sa victime des barrières qu'elle n'aurait pas levées de son plein gré afin d'abuser d'elle financièrement ou sexuellement. Voici deux exemples, évoqués dans d'autres médias récemment.
En France, en 2025, l'accès au titre de psychothérapeute est encadré juridiquement. Mais, historiquement, la médecine s'est d'abord développée dans un cadre libéral. La psychiatrie a, en outre, souffert d'un moindre investissement dans la recherche fondamentale. Enfin, le secteur n'est jamais allé jusqu'à la création d'un ordre des psychologues.
Aujourd'hui, je souhaite mettre en lumière plusieurs œuvres, qui montrent comment une rencontre amoureuse dissimule le début d'une mise sous emprise, qui se transforme en asservissement voire en exploitation d'une des personnes du couple, par l'autre, loin de la chanson romantique interprétée par Nicole Croisille (1).