Sandra Colombo met en évidence le vide de la littérature en développement personnel, tous les mardis soirs au Point Virgule, 7 rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie, à Paris. Prenez garde également à ne pas tomber sous l'emprise de Skippy !
L'emprise mentale n'est pas qu'une petite tromperie intellectuelle ou une petite escroquerie. Elle entend faire franchir à sa victime des barrières qu'elle n'aurait pas levées de son plein gré afin d'abuser d'elle financièrement ou sexuellement. Voici deux exemples, évoqués dans d'autres médias récemment.
En France, en 2025, l'accès au titre de psychothérapeute est encadré juridiquement. Mais, historiquement, la médecine s'est d'abord développée dans un cadre libéral. La psychiatrie a, en outre, souffert d'un moindre investissement dans la recherche fondamentale. Enfin, le secteur n'est jamais allé jusqu'à la création d'un ordre des psychologues.
Aujourd'hui, je souhaite mettre en lumière plusieurs œuvres, qui montrent comment une rencontre amoureuse dissimule le début d'une mise sous emprise, qui se transforme en asservissement voire en exploitation d'une des personnes du couple, par l'autre, loin de la chanson romantique interprétée par Nicole Croisille (1).
Pour traiter la question de l'efficacité des thérapies de la mémoire retrouvée (TMR), la question de la réalité des souvenirs émergés me semble insoluble. Ce que je souhaite interroger, dans le présent billet, c'est l'éventuelle singularité du profil social des clients des TMR, parmi les victimes de violences sexuelles, qui ont témoigné auprès de la CIIVISE.
Dans la première partie de ce billet, je résumerai le dossier de Brigitte Axelrad, pour L’Observatoire zététique. Je comparerai ensuite son analyse à une affaire jugée récemment par le tribunal judiciaire de Paris.