L’ACID, Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion, est une association de cinéastes qui depuis 1992 soutient la diffusion en salles de films indépendants et œuvre à la rencontre entre ces films,1…
leurs auteurs et le public.
La force du travail de l’ACID repose sur son idée fondatrice : le soutien par des cinéastes de films d’autres cinéastes, français ou étrangers.
Chaque année, les cinéastes de l’ACID accompagnent une trentaine de longs métrages, fictions et documentaires, dans plus de 280 salles indépendantes et dans les festivals en France et à l’étranger.
Parallèlement à la promotion des films auprès des programmateurs de salles, au tirage de copies supplémentaires et à l’édition de documents d’accompagnement, l’ACID renforce la visibilité de ces films par l’organisation de nombreux événements.
Plus de 350 débats, lectures de scénarios, concerts, dans des salles françaises, des festivals et des lieux partenaires à l’étranger offrent ainsi la possibilité aux spectateurs de rencontrer les cinéastes et les équipes des films soutenus. Afin d’offrir une vitrine aux jeunes talents, l’ACID est également présente depuis 26 ans au Festival de Cannes avec une programmation parallèle de 9 films pour la plupart sans distributeur.
Depuis sa création, plus de 500 films ont ainsi été promus et accompagnés par les cinéastes de l’ACID.
Confinement, Saison II - afin de maintenir le lien (on peut difficilement parler de « garder le moral » cette fois-ci), nous nous proposons d'exhumer du placard de ce que l'on appelait encore « le Confinement », comme s'il était le seul et l'unique, les newsletters que nous vous envoyions en mars, avril et mai derniers.
La brutalité avec laquelle nous avons appris l'interdiction de l'accès aux salles de cinéma et à l'ensemble des lieux de culture après 21h n'est rien de moins qu'un coup de couteau dans le dos. Asséné froidement, au nom d'un pragmatisme sanitaire tout à fait contradictoire avec le fait que les lieux de culture ne constituent pas des foyers de contamination.
À rebours des pronostics, ce que nous apprend le succès dans les salles cet été du très beau Eva en août de Jonás Trueba, c'est que parfois, pour peu qu'on prenne soin d'un film, qu'on le travaille – comme un artisan travaille la terre, la pierre, le bois… – le miracle, la rencontre avec les spectateurs advient. Pas toujours, bien sûr, mais suffisamment souvent pour avoir confiance.
Plus que jamais, en cette rentrée particulière, nous devons nous souvenir que le cinéma est un partage. Contre l'isolement qui nous guette à la faveur d'un repli sanitaire, le cinéma doit rester un lieu de rencontres majeur.
NEWS #11 Afin de faire vivre le cinéma que nous défendons et tant que nos chères salles obscures demeureront closes, nous continuerons de partager avec vous des idées de films à voir depuis chez vous, des textes de cinéastes, des idées de musiques pour accompagner vos journées ou vos nuits.
Le 15 avril dernier, nous avons dû nous résigner à annuler la tenue physique de notre programmation de films indépendants à Cannes. Mais nous continuons de soutenir le cinéma indépendant, d'autant plus dans un moment où la fragilité de l'écosystème du cinéma d'auteur va être encore accentuée.
Comme nous ne sommes qu'à moitié déconfiné-e-s et tant que nos chères salles obscures demeureront closes, nous continuerons de faire vivre le cinéma que nous défendons. Cette semaine, focus sur l'école puisque certains en ont déjà repris le chemin – tandis que d'autres ne la retrouveront qu'en septembre, ou que les lycéen-n-e-s découvrent leurs résultats sur Parcoursup.
Nous vous proposons pour la dernière fois de plonger avec nous dans le catalogue de notre université populaire. Focus sur la séance « Et si les super-pouvoirs ne servaient à rien? Le fantastique peut-il être un genre réaliste? ». Avec la projection de L'angle mort de Patrick Mario Bernard & Pierre Trividic, et les cinéastes de l'ACID Pierre Trividic et Laure Vermeersch.
News de l'ACID #9 Et puisque nous devrions être à Cannes en ce moment, nous avions envie cette semaine de revenir sur des gestes cinématographiques forts de cinéastes soutenus par l'ACID avant de recevoir la plus prestigieuse récompense cannoise.
Nous avons beau commencer à nous déconfiner, les salles de cinéma demeurent closes. Ainsi nous vous proposons de plonger avec nous dans le catalogue de notre université populaire. Aujourd'hui, «Du simple commentaire au journal intime : pourquoi la voix off ?». Avec la projection de «Ne croyez surtout pas que je hurle» de Frank Beauvais, et les cinéastes de l'ACID Frank Beauvais et Vincent Dieutre.