Le Comité laïc de coordination (CLC) a annoncé l’organisation d’une troisième marche, dimanche 25 février, pour demander le respect des accords de la Saint-Sylvestre et exiger une promesse du président Joseph Kabila de ne pas se représenter aux élections.
Kinshasa cherche à punir Bruxelles de son attitude critique envers Joseph Kabila. Fermeture de la Maison Schengen et du consulat d’Anvers, restriction des vols Brussels Airlines… Les relations belgo-congolaises sont en pleine zone de turbulence.
L’opposition congolaise a rendu hommage ce jeudi à Etienne Tshisekedi, un an après sa mort. Son fantôme plane encore sur la vie politique et laisse orpheline une opposition toujours en quête de leadership.
De passage à Paris, le porte-parole de la Majorité présidentielle, André-Alain Atundu, tente de rassurer sur l’avenir politique de Joseph Kabila, la tenue des élections, les rumeurs de référendum et l’accord de la Saint-Sylvestre.
En pleine crise politique, Joseph Kabila a défendu son bilan devant la presse, sans apporter de réponse sur son avenir politique. Une sortie médiatique qui laisse surtout penser que le président congolais ne veut pas quitter le pouvoir.
La nouvelle marche anti-Kabila a fait au moins 6 morts et 49 blessés ce dimanche. Si le pouvoir a décidé de jouer la carte de la répression et de la fuite en avant, les Congolais semblent déterminés à en découdre avec le président Joseph Kabila qu’ils accusent de s’accrocher à son fauteuil.
Une nouvelle journée de contestation anti-Kabila est annoncée dimanche 21 janvier, alors que l’Union européenne pourrait prendre une résolution d’urgence prochainement sur le Congo.
A chaque crise congolaise, l’Eglise catholique finie toujours par faire son entrée dans l’arène politique. Mais cette fois-ci, ce n’est pas pour assurer son rôle de médiatrice historique, mais plutôt pour venir combler les faiblesses de l’opposition politique, en manque de leadership.
Reportée par deux fois, l’élection présidentielle devrait se tenir fin 2018, mais le président Joseph Kabila ne donne aucun signe de vouloir quitter le pouvoir. Depuis la grande mobilisation des catholiques du 31 décembre, la contestation semble pourtant enclenchée.
Les opposants à Joseph Kabila ont réussi à braver la répression pour répondre à l’appel de la coordination des catholiques qui réclame le départ du président congolais, dont le mandat a expiré en décembre 2016.