A l’approche du premier débat entre Hillary Clinton et Donald Trump, et à 48 jours des élections présidentielles, il flotte un vent de panique du côté démocrate. Le führer du parti Républicain a le vent en poupe et révèle les pires penchants de l’Amérique.
Mettons le doigt sur une question dérangeante: l’électeur américain moyen préférera-t-il un mégalomane sans scrupules comme Donald Trump, plutôt qu’une femme politique comme Hillary Clinton à la Maison blanche?
Jane Mayer, journaliste à The New Yorker, a passé cinq ans à enquêter sur la résurgence d’une droite ultra-libérale fondamentaliste aux Etats-Unis.
Son livre, Dark Money, dévoile comment les frères Koch et une poignée de milliardaires ont noyauté le parti Républicain pour faire échec aux réformes de l’administration Obama.
Qu’y a-t-il de semblable entre Donald Trump, promoteur immobilier à la tête d’une multinationale de 500 entreprises et Bernie Sanders, sénateur démocrate socialiste du petit Etat du Vermont? A peu près rien, si ce n’est le terme de populiste, que la presse américaine utilise pour qualifier - ou disqualifier - les deux «outsiders» des primaires à l’élection présidentielle de 2016.
Si 13 primaires sur 22 accordent jusqu'ici à Hillary Clinton un nombre supérieur de délégués, les résultats inattendus de Bernie Sanders, hier, dans le Michigan, augurent d’une course de longue haleine entre les deux candidats pour remporter les suffrages démocrates.
Un soupir de soulagement. A minuit, alors qu’il était encore impossible de départager les deux candidats démocrates en tête dans le Caucus de l’Iowa, c’est une Hillary Clinton défaite, visiblement exténuée par les sueurs froides, qui a pris la parole devant ses supporters pour revendiquer la victoire. Une victoire si courte sur Bernie Sanders, qu’elle s’est jouée à pile ou face. Sans blague.
A la veille du Caucus de l’Iowa, il flotte un air de « déjà vu » pour Hillary Clinton, talonnée dans les sondages par Bernie Sanders. Treize raisons pour lesquelles Bernie Sanders pourrait bien l’emporter.
Le comité d’investigation sur Benghazi a confirmé, sans surprise, l’acharnement partisan des Républicains et l’endurance d’Hillary Clinton face à ses détracteurs. Tout en laissant de côté toutes les questions pertinentes sur le rôle des Etats-Unis dans la déstabilisation de la Libye et du Moyen-Orient.
Hillary Clinton a remporté une manche lors du premier plateau télé entre les candidats démocrates, le 13 octobre à Las Vegas. Mais c’est définitivement son challenger Bernie Sanders qui a présidé au menu des débats.
A la veille du premier débat des primaires démocrates, le 13 octobre prochain, Hillary Clinton commence à sentir le vent de la « révolution politique » menée par Bernie Sanders et ses supporters.