Par Al.Guilhem
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La grève n'est pas très populaire aujourd'hui. J'ai regardé le JT de TF1 pour voir en quoi le traitement médiatique pouvait influencer l'opinion publique à mépriser les grévistes et je n'ai pas été déçu.
A rebours des logiques médiatiques qui ont sous-tendu le battage autour de la sortie du film Tirailleurs, cette analyse se propose de montrer pourquoi ce film n'est pas polémique. Ce n'est pas un film communautaire mais une contribution au roman national et surtout la mise en lumière d'une réalité historique.
Crise financière de 2008. Bataclan et état d'urgence. Crise migratoire de 2015. Canicules « exceptionnelles » chaque année. Covid 19 et saturation des hôpitaux. Guerre en Ukraine et pénuries. Les crises s'enchaînent au XXIè siècle. Jouant sur les peurs, sur le sentiment d'urgence et de surprise, l'attitude des gouvernements ne permet pas de rendre ces crises intelligibles et de les traiter.
Par Al.Guilhem
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Aux débuts de TPMP, C. Hanouna commentait la télé. Depuis qu'il travaille pour V. Bolloré, l'animateur potache est utilisé pour commenter la vie politique et sociale. Voilà un costume trop grand pour lui, mais qu'il enfile gaiement en bon et loyal serviteur de son patron. C'est le débat public qui en paie le prix, comme l'échange avec le député L. Boyard l'a fait éclater au grand jour.
Par Al.Guilhem
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Comment le sujet de spécialité SES oblige les élèves à légitimer l'idéologie capitaliste néolibérale portée par E. Macron ? Ce sujet du bac, très orienté, montre que l'un des derniers lieux de réflexion, l'école, est touché par l'imposition de la pensée dominante.
Par Al.Guilhem
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Les castors sont de retour. Cette fois encore, les politiciens et journalistes défilent pour demander d'aller voter Macron pour faire barrage à l'extrême-droite. Quiconque refusera de se livrer à l'exercice se verra jeter l'opprobre. Mais quel est ce Macron qui veut jouer le rôle de rempart de la démocratie et du vivre-ensemble ?
Bien qu'il ait vivement condamné l'agression de l'Ukraine, J.-L. Mélenchon a été affublé de l'étiquette pro-russe pour avoir refusé précédemment de s'aligner sur la position américaine. Mais ce drame est-il dû au manque de fermeté en amont ou au contraire à la politique offensive américaine suivie par l'UE, dont Mélenchon affirmait qu'elle menaçait la paix ?
Une douce musique tourne en boucle chez les soutiens d'E. Macron. Le « quoi qu’il en coûte » illustrerait le volet social de la politique de ce dernier et serait le versant de gauche tant attendu du « en même temps ». Une observation avertie de la gestion de la pandémie invite pourtant à déconstruire le discours gouvernemental et à désacraliser ce « quoi qu’il en coûte ».
Le bilan du règne de Macron établi par le journal Fakir suit 3 axes : économie, démocratie, écologie. J’opérerai ici une sélection de chiffres, de mesures et d'affaires qui illustrent selon moi l'essence de la présidence Macron : l'asservissement complet de l'Etat aux intérêts particuliers de quelques milliardaires. Avec en creux le mépris de l'intérêt général et la faillite de la démocratie.
« Peut-être que notre discussion illustre par certains aspects la catastrophe » conclut Edwy Plenel, venu pour parler du film "media crash". Ce sera la réflexion la plus lucide de ces 30mn d'interview. A défaut d'avoir entendu parler de l'effondrement des médias, le téléspectateur aura pu le vivre en direct. Mise en abîme d'une plongée dans les abîmes.