A partir de l'exemple sulfureux de la suppression de l'ISF par Emmanuel Macron, il est possible de comprendre la puissance du monde de la finance, et son emprise sur notre économie et nos vies.
Dans son allocution du 11 décembre 2018, le Président Emmanuel Macron, a évoqué la possibilité de prendre en compte le vote blanc. Mais pour sauver la démocratie du cancer de l'abstention, il faudrait une décision plus radicale : donner le droit aux Français de voter par rejet, contre un projet politique.
Le fondement du capitalisme financier consiste à rémunérer l'argent par l'argent. La fiscalité à la Française cherche à réduire les dérives inégalitaires de ce système à la fin du cycle économique, une fois que le mal est fait. Et si on attaquait le mal à la racine en faisant d'une pierre, deux coups : taxer légèrement l'argent empilé dans les comptes bancaires pour financer l'action sociale ?
L'homme s'est progressivement émancipé des religions, qu'il a remplacées par une autre servitude : la soumission aux crédits bancaires. L'insurrection du peuple contre une classe politique soumise aux pouvoirs de l'argent, ne peut être efficace sans reprendre le pouvoir abandonné aux banques, celui de la création monétaire.
Alors que le mouvement des Gilets Jaunes devait être un mouvement de solidarité et d'union entre tous les citoyens exploités socialement et fiscalement, certains trouvent le moyen de se diviser.
Le capitalisme peut être défini comme un système de production qui repose sur la fructification du capital. Mais il existe deux façons de faire du profit à partir du capital.
La banque centrale européenne doit émettre sa propre monnaie digitale, le crypto-euro, pour sauver les épargnants européens de la prochaine crise bancaire qui s’annonce.
Les partis politiques qui se réclament de gauche, acceptent sans broncher le caractère inégalitaire des intérêts bancaires qui sont pourtant la racine de l’exacerbation des inégalités de richesse et des inégalités sociales.
Quand Montesquieu écrit De l'esprit des lois au XVIIIe siècle, il ne sait pas encore que les générations futures vont abandonner un quatrième pouvoir entre les mains d'institutions privées, les banques. Sans contre-poids, ce pouvoir perdu de la République va causer une concentration de richesse sur une minorité, qui contrôlera la classe dirigeante, pourtant élue démocratiquement par le peuple.