Tant que l'inflation est contenue, la Banque Centrale Européenne respecte son mandat, et rien ne peut l'empêcher de continuer sa politique monétaire accommodante à destination de la finance et des multinationales. Mais invoquer une inflation limitée est un argument hypocrite et non recevable.
Cet été 2019, des pays européens ont franchi le pas en donnant le feu vert aux banques pour appliquer des taux négatifs à leurs déposants les plus fortunés. Cette première étape, inimaginable il y a peu, pourrait être suivie d'une généralisation de cette nouvelle « taxe » bancaire à tous les comptes des déposants.
J'ai fait un cauchemar. Il faut dire que juste avant de m'assoupir, j'étais pris de panique par la trajectoire cataclysmique de notre modèle économique, et par le peu de réponses apportées par la société alors que la survie de l'humanité est en jeu. En me réveillant, j'ai compris le caractère allégorique de mon cauchemar.
Par Anice Lajnef
| 12 commentaires
| 2 recommandés
La gauche anticapitaliste se déchire sur la définition de l'islamophobie.
Est-ce la critique de l'islam ou la haine des musulmans ? Partons du principe que l'islamophobie est la critique légitime d'une religion, à savoir l'Islam.
La politique monétaire "accommodante" de la Banque Centrale Européenne profite aux possédants, qui non seulement voient le coût de l'argent baisser, mais aussi le prix de leurs actifs boursiers et immobiliers grimper dans un monde où le risque de perdre l'argent investi n'existe quasiment plus.
Le crédit et les intérêts bancaires posent des problèmes intimement liés aux dérèglements écologiques. Quelle alternative peut sauver notre planète de ce système financier destructeur ?