Quelques billets, quelques notes, pour partager mes interrogations, mes convictions et mes coups de sympathie, d'empathie ou d'indignation ! [sous le regard interrogateur de Mafalda sur le "monde", selon1…
Quino!] Ici l'image d'O Ardina à Porto, vendeur de journaux à la criée très populaire dans les villes de Lisbonne et Porto dans les années 50/60!
Par ARTHUR PORTO
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C'est par un billet de WataYaga que nous avons appris l'organisation d'un raffut pour les Chibanis, ce samedi 17 janvier. Il s'agit du soutien aux travailleurs immigrés et retraités logés au 73 du Faubourg St. Antoine, à Paris 11ème. Ils risquent l'expulsion depuis qu'à la mi-décembre la Préfecture de Police a pris un arrêté d'interdiction immédiate d'habiter, ce qui signifie qu'ils peuvent être expulsés à tout moment. Il y a actuellement 34 locataires, la plupart des retraités, les «chibanis», en arabe du Maghreb, cela veut dire "vieux, vieil homme ou cheveux blancs".
Por aqui tudo bem * "Ici tout va bien" c'est ce que les deux sœurs, disent tout le temps au téléphone à leur mère, retenue en Angola dans l'attente du visa, qu'elle n'obtiendra jamais. Pour son premier long métrage, Pocas Pascoal nous raconte l'histoire de deux adolescentes, qui quittent l'Angola en urgence car une d'elles sera enrôlée bientôt dans l'armée, en pleine guerre civile.
Par ARTHUR PORTO
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La réponse apportée à la barbarie et à l'obscurantisme dans le club de Mediapart est à l'image de la vague déferlante qui a couvert le pays (et le Monde) de l'indignation et du sursaut contre les crimes commis au nom d'un fanatisme.
Assez de ces arrangements d'état major, de ces accommodements d'opportunité, de ces unités de façade, de ces hypocrisies de salon!Les partis et mouvements politiques, représentés au parlement ou pas, s'ils veulent rassembler leur clientèle c'est leur affaire. Ils ne nous empêcheront pas d'exprimer en liberté notre engagement!
Pour moi, un "métèque", c'est avec Cabu et Wolinski (entre autres) de l'Hebdo hara-kiri, que j'ai appris les nuances ou les vertus de la langue française, à travers des mots et un plein de traits, d'images, de dessins! Et en novembre 1970, suite à la mort du Général, l'hebdo est interdit pour crime de lèse-majesté...
Les familles bien sous tous rapports, bien intentionnées à l’égard des immigrés, bien installées dans la vie et dans le monde (dans cette partie du Monde) ce n'est pas en soi un sujet cinématographique. Mon amie Victoria illustre, par touches justes ce confortable milieu. Un beau film, de Jean-Paul Civeyrac, qui décrit avec finesse et sans jugement leur bonne conscience.
Par ARTHUR PORTO
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C'est en cherchant dans le rayon enfants, que je suis ‘tombé’ sur un livre pour tous les âges avec de très belles aquarelles. C’est peut-être pour les belles illustrations qu’il était confiné au milieu de mil autres estampillés, coin lecture enfants.
Au mois de décembre avec ses fériés et ses ponts, les marchés de Noël, voilà que le débat sur l'ouverture des magasins le dimanche «fait rage».
En fonction des opportunités commerciales, pour ceux qui peuvent y avoir accès au fort de la consommation et ceux qui en ont besoin pour quelques euros de plus et travaillent ces dimanches justement pour les utiliser dans les fêtes de fin d'année. A ceci s'ajoute le projet de loi Macron, le bien-fortuné ministre de l'économie, qui prône l'ouverture des magasins le dimanche, pour les supposées retombées financières pour le commerce et pour l'emploi. Au PS il y en a ceux qui sont presque pour, ceux qui sont presque contre et la droite qui est pour à droite toute, c'est à dire au-delà même de Macron. Ce billet n'est pas une énième contribution au débat sur l'intérêt ou pas de l'ouverture des magasins le dimanche. Je ne vais pas non plus commenter la tirade de M.Vals à Londres «les commerces à Paris seront ouverts tous les dimanches», comme s'il était le Maire de la capitale, annonçant en Angleterre ce qui est bon pour les affaires....
GdB in gdblog.info
Pour parler d'un lieu, si chargé d'histoire, un témoin si monstrueux et si révélateur de l'espoir et de la souffrance humaine, la description, l'inventaire, la sociologie du site sont en deçà de sa représentation, de sa richesse plurielle, de sa transmission. C'est souvent la littérature qui nous donne à voir, à comprendre, à ressentir. Une écrivaine, Gaëlle Josse, avec son nouveau livre Le dernier gardien d'Ellis Island (*), évoque avec force, maîtrise, invention un de ces lieux. Et on est bouleversé par son récit.
Par ARTHUR PORTO
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Pour les «soutiers» de la France!«Il n'est jamais trop tard pour bien faire», «mieux vaut tard que jamais», commentaires de mon gardien, pas très versé en politique, mais qui sort à chaque événement le petit livre rouge de proverbes de sa grand-mère espagnole, internée enfant au camp du Vernet dans l'Ariège en 1939.