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En vingt ans, nous sommes passés d’une vision de l’ordinateur comme outil d’aide au travail, d’échange entre les humains (la grande réussite d’internet) au mythe du « remplacement » de l’humain par les machines. Plus besoin de science, les Big Data la remplacent (2008), plus besoin d’étudier, ni de lire, ni même de penser pour écrire, ChatGPT va le faire pour nous, on nous suggère aujourd’hui.
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Avant toute politique visant à décarboner l’industrie, une bifurcation écologique requiert de nous engager collectivement dans un pas de côté. Et si la crise systémique, civilisationnelle à laquelle nous faisons face nous appelle, non pas à une prescription par le haut, mais à une implication radicale de tout un chacun dans une reconsidération de nos valeurs et de nos fins, à plusieurs échelles ?
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Au principe de précaution, nous devrions ajouter un « principe de précaution scientifique ». Bref, que l'on ne peut pas agir sur la nature sur la base de principes qui sont manifestement faux. La science est l’invention de cadres théoriques nouveaux, à partir d’un recul critique quant aux principes mobilisés et explicités. Sans cela, la technoscience, dans toute sa puissance, devient un cauchemar.
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Dans quelles conditions pouvons-nous « percer l’époque », et ainsi, résister au présent ? Quelles écologies sociales, mentales – écologies de la technique – font cruellement défaut à nos quotidiennetés hyper-connectées ? Pour éviter de succomber à une précipitation aveugle, réinterrogeons-« nous ».
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Quel rapport pouvons-nous établir entre Chat GPT et une soupe à la tomate jetée sur un Van Gogh ? Entre la lecture de Proust, et celle sur Twitter ? Comment décoder, recoder et dépasser le trou noir numérique contemporain ? Tentons quelques exercices d’agencements improbables. Article web au long format écrit par Victor Chaix et publié au sein de l'Institute of Network Cultures, à Amsterdam
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le 7 avril 2023
Journée de conférence en anglais organisée par Igor Galligo, en partenariat avec l'Association des Amis de la Génération Thunberg - Ars Industrialis et avec les interventions de Giuseppe Longo et Marie Chollat-Namy.
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Tribune publiée dans Le Monde, dans laquelle nous affirmons que la priorité est de repenser le contexte de la Sécurité sociale, dont fait partie le système de retraite par répartition, avec les enjeux liés aux ressources naturelles, au climat et à la biodiversité, en maintenant son esprit tel qu’au sortir de la seconde guerre mondiale.
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le 16 décembre 2022
À l'occasion des Entretiens du Nouveau Monde Industriel, organisés en partenariat avec l'AAGT-AI, et à partir des textes publiés sur Mediapart. Cette table ronde sera l'occasion de prolonger ces pistes et de les mettre en discussion avec d'autres structures, initiatives et « déserteurs·euses », avec qui il s'agit d’œuvrer ensemble pour bifurquer.
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Le 18 octobre, commencera à être débattue au Sénat la proposition de loi visant à réguler l’intervention des cabinets de conseil privés dans la décision publique. Foulant du pied nos droits politiques et sociaux, de nombreux gouvernements adoptent, par le biais de ces cabinets, des mesures de plus en plus agressives à l'égard du public. Ce qui illustre parfaitement leur tournant ultralibéral.
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Podcast et retranscription de l’entretien autour du 1er chapitre du livre « Bifurquer » sur les enjeux scientifiques, technologiques et politiques de la notion d'entropie. La discussion a eu lieu entre Bernard Stiegler, Maël Montévil, Marie Chollat-Namy et Victor Chaix, le 1er juillet 2020 - notre dernière rencontre avec le philosophe et fondateur de l'association.