La FRAPNA Ardèche et l'AAGT-AI s'associent pour organiser un symposium en ligne, consacré aux forêts anciennes face au changement climatique et centré sur le cas de la forêt de Valbonne. Animée par Léa Rami, écologue, responsable du programme « vieilles forêts » à la FRAPNA ardèche, les interventions seront suivies d'un échange d'idées entre les participants.
Refonder nos modèles et nos rapports aux milieux digitaux actuels constitue un enjeu premier pour renouer les liens entre générations, aujourd’hui court-circuités par l’économie de la captation de l’attention. L’école, comme institution primordiale de ces liens, peut devenir ce terrain d’adoption de nos supports numériques de savoirs et de mémoires qui conditionnent la génération d’avenirs.
Quelle est cette génération, tantôt appelée génération COVID, tantôt appelée génération Adama, si complexe et à l’ordre du jour politique et médiatique ? Nous l’appelons, nous, la génération Thunberg. Ses inquiétudes sont à bien des égards contextualisées, mais elles se rejoignent dans cette aspiration fondamentale, basique : avoir également le droit, comme ses ascendants, à un avenir.
L’entropie et ses différents contre-pieds théoriques, en tant que concepts, sont en perpétuelle consolidation et inéluctablement incertains. Pour autant, leurs transferts hors des champs de la physique, de la biologie et de la cybernétique peuvent se révéler décisifs dans nos diagnostics et prescriptions dans l’ère Anthropocène, que l’on pourrait tout autant qualifier d’Entropocène.
Pour rediriger la consommation et la production vers des pratiques plus sobres, une alternative à l'écologie punitive pourrait être de miser sur la recherche contributive et l’expérimentation, afin de reconstruire l’économie libidinale. Aujourd’hui détruite par l’exploitation systémique des pulsions par le capitalisme, cette économie des désirs est spontanément porteuse de pratiques écologiques.
Malgré la sensibilisation engendrée par les derniers mouvements climats, les dynamiques à l’origine de la catastrophe climatique restent inchangées et les émissions carbone continuent d’augmenter. Face à cette impasse, il s’agit dès aujourd’hui de travailler ensemble – chercheurs et jeunes générations en lutte pour le climat – dans la recherche d’alternatives face à la tragédie de l’Anthropocène.
Nous soutenons que le manque général de volonté est le symptôme d’une profonde désorientation quant aux défis posés par l’époque contemporaine, celle de l’Anthropocène. L’absence d’un cadre théorique nous permettant d’avoir une juste compréhension de ces défis fait obstacle à la réalisation d'actions susceptibles de renverser véritablement les tendances qui menacent la biosphère.
Une jeune fille panaltruiste, que les écrans et quelques gloires médiatiques présentent comme « autiste », vient avec une gravité saisissante avertir l’Organisation des Nations désunies de l’imminence de notre fin de ce monde qui est de moins en moins le nôtre.
Le mérite de Greta Thunberg, et de tous ceux qui soutiennent son combat — rappelons nous le sens du mot écologie, la science de la maison, puisque le monde après tout est notre seule maison — c'est de nous placer devant cette urgence, cette absolue nécessité: examiner nos valeurs maintenant, faire nos choix sans plus tarder, décider nous-mêmes de notre avenir et de celui de nos enfants.
Pour fournir des éléments de réponse à Antonio Guterres et Greta Thunberg. La conférence de presse du 10 janvier (17h30-19h30) aura été précédée le matin (10h-12h30) par une séance de travail avec des membres de mouvements de jeunesse en lutte pour la protection du climat, et l’après-midi (14h-17h) avec diverses autorités publiques, non-gouvernementales et économiques.