Pour asseoir l’idée d’une France athée depuis toujours, maintenue sous le joug royal et religieux, les laïcistes , nos maîtres-à-penser du moment , se haussant du col , en appellent à Voltaire , à Rousseau , à Montesquieu et aux autres .Ils n’hésitent aucunement à convoquer les mythes , les soi-disant martyrs et les combats épiques du bien ( l’athéisme ) contre le mal ( la religion).
Une grille de lecture des tenants et aboutissants du dilemme auquel sont confrontés nos hommes et femmes politiques, pris au piège sinon de leur complicité du moins de leur suivisme .
L’observateur étranger demeure médusé devant la déliquescence de la démocratie française et l’alignement progressif des partis républicains sur les thèses du FN . Ceux qui connaissent l’histoire de l’Antisémitisme [1] observent avec effroi l’intolérance grandissante induite par notre obsession maladive des musulmanes et de leurs fanfreluches , voile et burkini .
Un Pied-Nickelé australien, suprématiste blanc , un raciste donc - sévèrement contaminé, lors d’un séjour en France, par notre campagne anti-islam plusieurs fois décennale - entend entrer dans l’histoire comme le catalyseur d’une nouvelle croisade.
Le courrier adressé par mégarde à M. Tubiana vous était destiné . Je reproduis in extenso ci-dessous , ce courrier car , en l'état , il a le mérite de montrer , en plus des atteintes graves infligées à notre citoyenneté, les tentatives de museler la vérité: les liens menant aux preuves ont été corrompus à dessein.
Ce cynisme, que Madame Danielle Sibony qualifie d’antisémite, est aussi islamophobe. Il est, en outre, antirépublicain, car il viole l’égalité citoyenne et la laïcité telles que proclamées par la Constitution. Cette amplification énorme des actes antisémites et des actes islamophobes joue contre les juifs et les musulmans.
On dramatise l’affaire Finkielkraut pour marquer les esprits et forcer l’érection d’une loi particulièrement dangereuse pour la cohésion nationale. Elle imposerait de fait un « deux poids et deux mesures » qui confinerait à l’apartheid. Aux uns , le plein droit de la liberté d'opinion, aux autres, le droit de se taire sauf à se voir opposer la désormais infamante appellation de « salafistes » .