Un projet de décret que Mediapart a pu consulter détaille les modalités d’accès des journalistes dans les lieux où sont enfermés les étrangers en situation irrégulière. Centres de rétention et zones d'attente: ils pourront y faire des reportages, y compris par leurs propres moyens (sans accompagner de parlementaire).
Après les violences ayant eu lieu à Pajol, Mediapart a voulu entrer au centre de rétention de Vincennes pour recueillir le témoignage des Érythréens et des Soudanais qui y ont été enfermés. Refus. Énième refus. Une loi autorisant l’accès aux journalistes à ces lieux de privation de liberté devrait pourtant être adoptée d’ici quelques semaines au Parlement.
À la suite de l'expulsion, mardi 2 juin aux aurores, du campement de La Chapelle, qualifiée d'«évacuation humanitaire» par les pouvoirs publics et l'association France terre d'asile, plusieurs dizaines de migrants se sont retrouvés à la rue.
Glanée sur Twitter, une saisissante description par Gustave Flaubert d'un campement de Roms, ou plutôt de Bohémiens installés à Rouen en 1867, produit tout son sens au moment où les maires de France et de Navarre, à l'approche des élections municipales, n'ont d'oreilles que pour les «riverains exaspérés».
En visite à Lampedusa, le pape a dénoncé la «mondialisation de l'indifférence» à l'égard des migrants. Cela fait écho aux propos de l'un d'entre eux, filmé aux abords de Melilla, fustigeant le silence de l'Europe et des médias, alors qu'il porte sur son dos un ami en train de mourir.
Les mères tunisiennes attendent toujours des nouvelles de leurs fils disparus au printemps 2011. Lors du printemps arabe, ils sont des milliers de jeunes migrants à avoir tenté leur chance, poussés par le vent de liberté qui soufflait sur leur pays. Embarqués sur des bateaux de pêche, ils ont traversé la Méditerranée, dans l'espoir d'atteindre le rivage italien.
Ni victime, ni objet. Pour une fois, l’objectif est inversé. Des Roms photographient leur quotidien en France en région parisienne. Ce sont eux qui cadrent, qui posent, qui éclairent, qui décident de sourire ou pas, qui déclenchent.
Cet homme est «obsédé» par les frontières. Il en veut partout. Il les aime sous toutes leurs formes. Il en voit partout: aux limites du monde, des continents, de l’Europe, des États, des pays, des sociétés, de la démocratie, de la solidarité, des collectivités, des jardins, des individus… et même des enfants.
Lundi 24 octobre 2011 dans la soirée, un hangar au 163 de la rue des Pyrénées, à Paris, a flambé. Des Roms vivaient depuis plusieurs mois dans cet ex-squat d'artistes, désigné comme la Maison des Roms ou la Baraka, une ancienne cartonnerie.
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