Lorsque j’étais adolescent, je n’avais qu’une grande peur : être enrôlé dans l’armée pour aller faire la guerre. Les adultes parlaient souvent de la seconde guerre-mondiale. Ils l’avaient tous connue, de près ou de loin. Depuis, les Soviétiques ont été remplacés par les Islamistes, et puis par les terroristes. Aujourd'hui, il y a la Covid-19, et nous vivons dans un état d’exception permanent.
La planète sur laquelle nous sommes apparus est indifférente à nos agissements. C'est uniquement de l’état de notre monde qu’il faut s’inquiéter, càd des sociétés confrontées à la fin inévitable de l’industrialisation en raison de l’épuisement inéluctable des énergies fossiles. C'est parce que ce monde touche à sa fin que nous vivons des temps d’angoisses, de tensions et de crises en cascade.
Coronavirus : 12 points - Démocratie : 0 points.
Il y a déjà eu beaucoup de victimes, et il y en aura encore beaucoup d’autres, à commencer par moi qui hallucine, les petits commerces qui ne survivent pas, mais aussi la démocratie et la joie de vivre. Et que penser du destin des "Krells" dans le film "La Planète Interdite" ? Sombre perspective...
Face à l'insatisfaction croissante que j'éprouve à lire des articles sur l'épidémie actuelle, j'ai décidé de changer de point de vue et de voir ce que ça donne vu du côté du virus : une oeuvre de Bert Theis m'y a aidé.