La confusion et l’imprédictibilité sont des caractéristiques majeures de l’époque actuelle. Il ne reste au capitalisme qu’un seul territoire à conquérir : le corps humain. Mais sa fuite en avant est une course contre la montre perdue d’avance. D'où l'importance d'une démarche comme celle de Barbara Holub.
Cette vidéo m’a fourni une image à la fois pertinente et poétique d’un changement de paradigme à grande échelle, que nous avons du mal à imager pour nos vies réelles. Pourtant, la séquence filmée, d’une cinquantaine de minutes, n’a rien de spectaculaire, bien au contraire. Elle commence par du noir.
La conception de l’art comme expression de la liberté individuelle et comme puissance d’élévation et d’émancipation, tout comme celle d’un art engagé capable d’influer sur le développement de la société, s’est constituée sous des prémisses fondamentalement autres que celles qui s'imposent dans nos sociétés actuelles.
Que voit-on réellement lorsqu’on regarde l’Astronome de Johannes Vermeer ? On a l’impression d’observer, à travers une fenêtre imaginaire, un savant assis à une table dans son intérieur éclairé par la lumière naturelle qui se déverse d’une fenêtre en face de lui. Mais, ce que l’on oublie le plus souvent de regarder dans un tel cas, c’est ce qui nous induit à voir la scène.
Les arts et la culture n’ont pas été une cible privilégiée des politiques de restrictions en période de Covid-19. Si cela avait été le cas, c’eut été, dans un certain sens, une bonne nouvelle.
Le serpent qui se mord la queue est une image claire et saisissante, quoique équivoque. Elle peut être interprétée positivement et symboliser, de manière circulaire, l’éternel retour, tout comme elle peut être vue, de manière linéaire et à occurrence unique, comme le signe de l’autodestruction.
Elle colle bien à ce qui arrive à l'humanité et aux sociétés que celle-ci a créées.
Jamais je n’ai été confronté à un flot d’informations aussi massif. La pandémie qui sévit actuellement pulvérise tous les records en matière de communication, d’études, de rapports et de commentaires, et pourtant, il est impossible d’y voir clair.
Tout petit, j'ai été vacciné contre la diphtérie, la variole, le tétanos et la poliomyélite. Je n'ai pas pris d'autres vaccins depuis. La course pour en trouver un contre le SARS-CoV-2 me rend perplexe.
Cela fait neuf mois que la Covid-19 éclipse tous les autres sujets : même la présidentielle américaine me semble déjà n’avoir été qu’un épisode anecdotique de l’année 2020. Pourtant, plus je vois les chiffres, plus je suis perplexe : le virus a touché moins de 0,7 % de la population mondiale, mais il a eu plus d’impact que tout autre chose qui s’est passée sur la planète.
Personne ne s’aventure à scier la branche sur laquelle il est assis. Celui ou celle à qui cela arrive malgré tout est, dans le meilleur des cas, qualifié de distrait, dans le pire d’imbécile. Et, en imaginant la scène, on peut en rire. Mais il est une situation au moins où le problème se pose de manière différente...