La découverte de dysfonctionnements dans la protection de l’enfance a suscité dans les medias nombre de réactions, partiale dans le documentaire de FR3, partielle ou subjective dans les commentaires sur les dérives observées, en passant par la l’ignorance de cette actualité. Différentes postures qui ont en commun une forme de hors-sol, apparenté à l’entre-soi dont procède la maltraitance.
La découverte de dysfonctionnements dans la protection de l’enfance a suscité dans les medias nombre de réactions, partiale dans le documentaire de FR3, partielle ou subjective dans les commentaires sur les dérives observées, en passant par l’ignorance de cette actualité. Différentes postures qui ont en commun une forme de hors-sol, apparenté à l’entre-soi dont procède la maltraitance.
Violences structurelles dans la Protection de l’enfance. La rédaction de Mediapart fait dans l’hallucination à l’envers : rien vu, rien lu, rien entendu dire.
Hier, Libé en a fait sa Une et un dossier de quatre pages.
https://www.liberation.fr/france/2019/01/27/la-protection-de-l-enfance-abandonnee-a-elle-meme_1705771
Mediapart, pour l’heure…
Le documentaire de Sylvain Louvet "Enfants placés, les sacrifiés de la République" diffusé par France 3 dans l'émission Pièces à conviction, met en lumières de graves dérives au sein d’un établissement de l’Aide sociale à l’enfance, tandis que des témoignages confirment l’existence de ces pratiques dans d’autres lieux d’accueil. Invitation à ne pas céder au syndrome du réverbère [1].
Les 7e Assises nationales de la protection de l’enfance viennent de se tenir à Lille sous le titre « Face au poids du système changeons de paradigme ». Ces Assises de la protection de l’enfance mobilisent depuis sept ans nombre d’acteurs de la profession autour de questions d’actualité avec, au résultat, autant de réelles avancées que d’ombres persévérantes.
Quand les témoins du procès des parents de Marina, morte à 8 ans sous les coups qu’elle a reçus des années durant, défilent à la barre, l’émotion laisse place à l’incompréhension et à la colère. « Les professionnels du conseil général ont agi comme ils devaient le faire