La cours de comptes s’inquiète très justement de la dérive de la dette publique. Mettons nous à la place de l’Etat. Faisons quelques calculs de coins de table : La dette publique est actuellement de 1300 milliards d’euros (hors engagements retraite) et selon les critères de Maastricht.
Une question simple : que pense un actionnaire d'une banque française ?En tant que client, il hurle évidemment, mais en tant qu’actionnaire déjà chanceux de pouvoir se permettre de posséder des actions, que constate t-il ?
Une entreprise aussi importante qu’une grande banque dispose d’instances de gouvernance. Celui de la CNCE (Caisse Nationale des Caisses d'Epargne) est composé d’un Directoire et d’un Conseil de Surveillance.Voici un copier/coller du Conseil de Surveillance qui est pléthorique.Parmi ses nombreux membres, beaucoup de représentants de Caisse d'Epargne régionales. En tout cas beaucoup de monde !
Voici tout simplement la nouvelle carte du secteur bancaire qui est en train de se dessiner depuis quelques mois et les enseignements que l'on peut en tirer.
Ce dernier week-end était celui de la « nuit blanche » parisienne. Les nuits blanches sont parties pour être quotidiennes pour les responsables politiques et financiers européens.Première tentative d’initiative française pour résoudre la crise ce G4 donne une impression troublante.
Au fil des semaines nos journaux ne savent plus quoi inventer pour leurs titres : panique, crise, angoisse, nationalisation, ...tout en rassurant leurs lecteurs de plus en plus incrédules. On peut même sourire de certains dessins d’illustrateurs (Pancho dans Le Monde du 28/29 septembre) : une vieille dame inquiète passant dans son agence bancaire questionne: «Je veux seulement savoir si mon argent est toujours là !». Et le banquier de répondre : «Il était comment, votre argent ?»
« Fonds de pension, pièges à cons ? » c’était la question posée il y a déjà 8 ans par Frédéric Lordon économiste au CNRS (ancien élève de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées) dans un petit livre très précurseur (Fonds de pension, pièges à cons ? aux Editions Raisons d’Agir).
La quête de la véritéLe premier George Soros, n’y va pas de mains mortes dans son dernier livre paru cette semaine et intitulé : La vérité sur la crise financière (18€ chez Denoël).D’abord, il tacle les économistes et leurs modèles théoriques inadaptés. Il est vrai que les économistes désœuvrés qui se pavanent devant les médias sont comme des vendeurs de poudres de perlimpinpin. Le cœur de l’ouvrage est consacré à la théorie de la réflexivité (que tous les banquiers devraient lire), construite sur ses propres expériences et ses travaux dont une composante est issue de la philosophie de Karl Popper.