Carlos Eduardo Mora est un enfant de la misère. Fils illégitime d’un sergent-major, élevé comme tant d’autres et tant bien que mal par une mère courage, il a baigné dans l’inquiétude du lendemain, la violence sociale et politique dès ses premiers pas.
« Au royaume de la CGT. La résistible ascension de Philippe Martinez », tel est le titre du livre proposé par le journaliste Jean-Bernard Gervais, par ailleurs syndicaliste CGT. Un livre cinglant qui devrait faire grincer bien des mâchoires...
« Je veux me battre partout où il y a de la vie » : tel est le titre que la journaliste Florence Hervé a donné à l’anthologie de textes, parfois inédits, de Clara Zetkin que viennent de publier les éditions Hors d’atteinte. Titre judicieux car il en dit long sur le caractère généreux et pugnace de cette révolutionnaire allemande de premier plan.
L’histoire du travail forcé ne peut se comprendre qu’en lien avec celle du travail libre. Elles ne sont ni parallèles, ni successives , elles s’influencent l’une l’autre et portent un même objectif : mobiliser les bras pour faire tourner la machine productive.
Il s’appelle Andres Tzompaxtle Texpile, alias Rafael, et longtemps on le crut mort. C’est à cet Indien anonyme que le journaliste John Gibler s’est attaché dans L’évasion d’un guérillero, publié par les Editions toulousaines Ici bas.
« Pourquoi (...) ce qui semble se constituer aujourd’hui comme un "problème" ne l’a pas été [précédemment] ? » C’est à cette question classique des sciences sociales qu’Hicham Benaissa nous propose de réfléchir avec "Le travail et l’Islam. Généalogie(s) d’une problématique", livre publié par les Editions du Croquant.
Il est des Le Pen plus fréquentables que d’autres. Julien Le Pen est de ceux-là. C’est à ce personnage peu connu du syndicalisme révolutionnaire français que l’historien Sylvain Boulouque a consacré son dernier livre édité par l’ACL : Julien Le Pen, un lutteur syndicaliste et libertaire. Et c'est passionnant.
Caricaturons. Il fut un temps, lointain, où l'homme, ce sauvage qui était bon, vivait en harmonie avec la nature. Il traversait plaines et forêts, et prélevait ce qui lui était nécessaire pour vivre, sans se soucier du surlendemain. Puis, Ô malheur !, le chasseur-cueilleur nomade se fit agriculteur... C’est à ce discours que s’attaque Pierre Madelin dans Faut-il en finir avec la civilisation.
Depuis 2013, le Rojava attire les regards. Là-bas, dans une Syrie en pleine guerre civile, une « révolution » se fait en marchant, dont les acteurs principaux sont des Kurdes. « Révolution » tout à fait singulière que le juriste Pierre Bance s’est attaché à déchiffrer...