Cyril Cosme (OIT) est intervenu à la demande du Centre d'histoire du travail et de la Maison des Hommes et des techniques pour évoquer le travail de l’OIT face aux mutations du travail et du salariat.
George Orwell aurait pu être the right man at the right place quand il se met, jeune adulte, au service de l’Empire britannique en Birmanie. Il en sort au contraire définitivement bouleversé et écoeuré par la violence du rapport colonial.
Qui se souvient aujourd’hui de Jules Durand, ouvrier docker havrais et syndicaliste révolutionnaire, du temps d’une Belle Epoque qui ne l’était pas pour le prolétariat en haillons ? Qui se souvient de Jules Durand dont le destin tragique rappela à ses contemporains celui du Capitaine Dreyfus ?
Remercions Lux de sortir de l’anonymat cet anarchiste qui incarna longtemps le « tempérament indomptable » que l’on prête aux Kabyles algériens.
Mohamed Saïl n’est pas un théoricien libertaire, mais un agitateur pugnace et un beau produit du mouvement ouvrier révolutionnaire
Sébastien Fontenelle n’est pas un inconnu. Outre sa participation au collectif « Les mots sont importants », on lui doit une poignée d’ouvrages sur le monde médiatique et son rôle dans la droitisation de la société française.
A quoi m'attendais-je en me procurant ce livre ? A rire. A me gausser de la pensée vermoulue de cet intellectuel médiatique québécois, fort connu du côté du Saint-Laurent, mais aussi, l'ai-je appris, à Paris, où on accueille volontiers sa prose.
Pour aborder ce livre et en discuter l'intérêt, je suggère de commencer page 159 où Pierre Mouterde nous dit trois choses: «On vit dans un monde où, comme jamais, on a besoin de révolutions» ; «La nécessité que nous avons de devoir collectivement agir vite» ; «On n'a jamais été aussi loin de la possibilité effective de mener aujourd'hui une véritable révolution.» Amer constat.
S'appuyant sur une solide bibliographie, Pierre-Frédéric Charpentier nous met dans les pas de ces intellectuels, journalistes, pamphlétaires, artistes qui, depuis Paris ou la Péninsule, défendent leur Espagne : la républicaine, rouge et noire, indocile, généreuse et utopique ; la cléricale, austère où chacun reste à sa place, condition sine qua non pour éviter que la sauvagerie ne l'emporte.