Le regard porté par Marx sur la paysannerie russe est connu et a donné lieu à nombre de controverses. Les philosophes Michael Löwy et Paul Guillibert rouvrent le débat avec leur livre « Marx narodnik ».
Aldous Huxley n’était pas seulement un romancier prolifique mondialement connu pour son Meilleur des mondes (1932), il était aussi l’auteur de nombreux articles de critique politique et sociale dont quelques-uns ont été rassemblés sous le titre « Le prix du progrès ».
Dans une Amérique confrontée à la montée des tensions sociales et du mouvement ouvrier révolutionnaire, elle incarne pour les élites une inacceptable dissidence, d’autant plus inacceptable qu’elle refuse d’être ce que la « nature » a fait d’elle : une femme, autrement dit une épouse et mère en devenir.
Sérieux, timide, réservé, travailleur, pugnace, habile, courageux et désintéressé, orgueilleux mais pas arrogant, tel m’apparaît Pierre Waldeck-Rousseau auquel l’historien Christophe Bellon vient de consacrer une biographie imposante
Pour beaucoup, la cause est entendue depuis longtemps. Proudhon (1809-1865) était un penseur certes original mais désarçonnant, aussi bouillonnant que brouillon, un piètre philosophe et un piètre économiste, un moraliste conservateur et misogyne : pour preuve, une fraction de l’extrême-droite l'a toujours adulé...
« Un bon Indien est un Indien mort » ; « Tuer l’Indien pour sauver l’homme ». Ces deux sentences parcourent le livre de Joëlle Rostkowsk. Encore faut-il que l’on s’entende : la mort peut être tout autant physique que culturelle et spirituelle. Un bon Indien est donc un Indien mort ou un Indien qui a cessé culturellement de l’être.
Si l’on en croît certains, l’antisionisme a eu deux vies, avec comme points de bascule Auschwitz et la création de l’État d’Israël. Avant, disent-ils, il était encore possible de défendre l’assimilation des Juifs dans les pays où ils vivaient, mais la Shoah a mis fin au débat : seule l’existence d’un Etat juif peut assurer la sécurité des Juifs du monde...
« Il y a des circonstances dans la vie où respecter nos propres principes suppose de sacrifier notre bonheur ». Jasmin Shakeri est Iranienne. Elle est l’une des seize femmes à s’être confiée à Natalie Amiri et Düzen Tekkel. Leur livre nous emmène en enfer, là où l’on peut mourir parce qu’on est une femme mal coiffée.
Longtemps, elle fut l’étendard brandi par les mouvements émancipateurs. Elle était promesse de justice sociale et de développement économique. Puis le néolibéralisme s’en est saisi pour l’accommoder à sa sauce… L’excellente revue Alternatives sud pose la question : « Obsolètes, les réformes agraires ? »