Le Grenelle de l’environnement à un an, le pire de la crise financière n’a qu’un mois, mais politiques, parlementaires et industriels s’appuient sans vergogne sur cette dernière pour organiser le jet aux orties des avancées péniblement négociées avant d’être actées par le président. Mais par nature, toutes les promesses vertes sont biodégradables !
Après les jardins de crise, soyons un peu plus léger même si nous devons nous demander si, un jour, il ne faudra pas faire feu de tout bois et de tout aliment pour survivre...« Les bégonias au jus ont la plus grande analogie avec l’oseille. Ce nouveau légume est peut-être plus acide encore que l’oseille. S’il était plus abondant, il serait à recommander en ce moment plus que jamais ».
Après les jardins de crise, soyons un peu plus léger même si nous devons nous demander si, un jour, il ne faudra pas faire feu de tout bois et de tout aliment pour survivre...
La crise économique qui s’accentue derrière le rideau d’épaisse fumée dégagée par la crise financière des banques jouant avec l’argent des plus pauvres, accroît le mouvement des nombreux Français vers les jardins. Parce que pour les plus démunis qui sont au minimum huit millions et pour une « classe moyenne » de plus en plus attaquée par le chômage et le temps partiel, le jardinage devient souvent le seul moyen, pour les premiers, de ne pas se nourrir de pâtes dès le quinze du mois et pour tous de remédier à la baisse de leur pouvoir d’achat.
Depuis quelques semaines, ce blog jardinage est resté en friche. Pour cause d’écriture urgente d’un livre, pour cause de reportages à l’étranger. Et puis, quoique aimant beaucoup les Russes avec lesquels j’ai passé vingt ans de ma vie de journaliste, il me fallait tenter de comprendre,