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Ces dernières semaines, plusieurs sages-femmes pratiquant l’accouchement à domicile (AAD) ont été suspendues par l’Agence régionale de santé en attendant l’examen de leur situation par l’instance juridictionnelle ordinale indépendante du droit commun.
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Le corps médical des médecins spécialistes de la naissance est vent debout après le décès d’une jeune femme et de son bébé, transférés à l’hôpital, suite à un accident rare et gravissime survenu lors de son accouchement à domicile. Leur point de vue reste que l’accouchement à domicile est dangereux alors qu’il est question de l’admettre dans le paysage des soins faute de ne pouvoir l’interdire.
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Un rapport d'un cabinet d'études rendu à la Ministre de la fonction publique comporte une discrimination professionnelle faite à l'endroit des femmes et des sages-femmes. Les sages-femmes territoriales, avec cinq associations professionnelles, dénoncent avec ce texte les stéréotypes misogynes dans ce rapport. Elles l'ont fait parvenir aux parlementaires de l'Assemblée nationale et du Sénat.
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Une étude menée à large échelle en France actuellement, sous couvert de consentement, tente de substituer à l'accouchement spontané un accouchement artificiellement déclenché et contrôlé, pour les femmes enceintes de leur premier enfant. Avec Raymonde Gagnon et Gérard Da Silva, nous envisageons les enjeux de ce que l'on est en droit de considérer comme une nouvelle forme de violence obstétricale.
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892 sages-femmes territoriales, dites de Protection maternelle et infantile (PMI), soit 80 % d’entre elles, viennent d’adresser une lettre à la ministre de la fonction publique et au gouvernement. Elles y dénoncent leur situation de laissées pour compte et demandent à être reçues : du jamais vu. Pourtant, encore une fois, rien de plus qu'une permanence du patriarcat.
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Une sixième grève des sages-femmes, cette année, après une manifestation historique qui a rassemblé un quart de la profession, revendique reconnaissance, considération et droits pour les femmes et les sages-femmes, autant que pour l'égalité et la fraternité. 7 organisations professionnelles et 2 associations d'usagers viennent d'adresser ce manifeste à l'ensemble des parlementaires.
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Pour les manifestations du 8 mars, journée internationale de lutte pour le droit des femmes, les sages-femmes sont en grève, elles aussi, pour les mêmes raisons, celui de la perpétuation du patriarcat dans le «travail reproductif» des femmes comme dans celui d'une profession aussi féminisée que celle de sage-femme.
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A chaque fois que l'on prône l'union nationale dans l'action, l'idéologie sécuritaire se fait au détriment des droits, et toujours ceux des femmes
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Avec le plan grand froid, comme l'année dernière déjà, le Palais de la femme, à Paris, ouvre pour deux mois une structure de 40 lits, pour mettre à l'abri quelques femmes, sans enfants, sans domicile fixe ou à la rue, principalement des migrantes. Claudine Schalck, Nathalie Perrillat, Laurence Douard, sages-femmes, racontent le soin et l'écoute de ces femmes, qui ont souvent «fui les guerres, les mariages forcés, l'esclavage conjugal ou familial».