Parmi les plus graves défauts qui assombrissaient l'âme des habitants de Siké, la grande ville chinoise qui avait existé jadis aux temps où Confucius fumait l'opium et dictait ses leçons de Morale à l'Université de Pékin, on en trouvait un appelé Wingfan, à savoir "l'étrange maladie ténébreuse", qui correspond à ce que les occidentaux nomment la convoitise.
En marchant, lentement, par l'avenue des pêchers et des pruniers qui va de la Grande Porte jusqu'au recoin sacré où l'on vénère, sous les branches fleuries, la Grande, Divine et Noble figure de Bouddha, à l'heure du Crépuscule, nous rencontrions sur notre chemin, mon vieil oncle et moi, une foule de passants.
Quand Chin-Fú finit par divorcer, il termina d'organiser les rizières qui constitueraient un jour son héritage et se décida à voyager, en compagnie d'un fidèle serviteur, par toutes les villes que contait la Chine, en proie à une cruelle neurasthénie. Sur les longs et pesants chemins, qu'il se trouva dans un palanquin, ou sur une barque de paille, (...), il s’efforça par tous les moyens d'oublier
Siké, la grande ville chinoise qui existait au temps où Confucius fumait l'opium et dictait ses leçons de Morale à L'Université de Pékin, avait souffert de grandes vicissitudes politiques. Dans une lointaine époque Siké avait été le centre d'une civilisation importante de Chine, une espèce de théocratie grandement basée sur la servitude qui perdura jusqu'à l'arrivée des conquistadors mandchous
Il y avait dans un lointain recoin de la Chine, en ces temps où Confucius fumait l'opium et dictait ses leçons de Morale à l'Université de Pékin, une certaine grande ville appelée Siké, dirigé par des mandarins, dans laquelle se déroula l'histoire que je vais te raconter
Ces textes sont des somaris, poèmes de forme brève, propres à Gustavo Pereira, auteur vénézuélien. Ils sont extraits de El libro de los somaris (1974) et du Segundo libro de los somalis (1979).