Attentif aux traumatismes du travail, que d'autres appellent risques psychosociaux, violences, burn-out, harcèlement, troubles musculo-squelettiques, etc, je me suis attaché à en rechercher les causes.1…
Il apparaît nettement que le système économique est à l'origine de tous ces maux du travail.
Deux axes majeurs les entretiennent ; l'intensification et le management.
Si l'on observe effectivement les conséquences de la financiarisation de l'économie sur le monde du travail effectivement nous retrouvons tous les traumatismes cités ci-dessus. L'entreprise est devenue un outil de spéculation devant produire un rendement et les cadres sont devenus des outils de gestion pour contrôler le travail et non pour l'aider.
À partir de ces constats, j’écris et j'élargis souvent mon propos à la gestion politique du pays qui est grandement complice de cet état de fait.
Donc dans ce blog, les articles portent aussi sur toutes les formes de conséquences de l'économie libérale.
Par Denis Garnier
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Nous sommes dans un hôpital de province. Les années 70 sont un souvenir. Les dortoirs sont calibrés en chambres doubles ou individuelles. Les équipes soudées par un travail difficile se retrouvant aux pauses autour d’une tasse de café, sont devenues des individualités qui ne se rencontrent plus et qu’il faut évaluer en rapport à des objectifs inatteignables. .C’est l’ère du challenge. Le culte de la performance. La gloire de l’individu. Mais pour quels résultats ? Rosa, l’infirmière raconte !
Avant d'écrire je pensais que l'économie était une science exacte et compliquée. Après quelques lectures je me suis rendu compte qu'elle était un instrument politique au service de ceux qui dirigent le monde. Il y a les orthodoxes de l'économie, au service de ces dirigeants du monde, et les hétérodoxes, au service des peuples.