Trop, c'est trop...La seconde visite du président de la République au Vatican dépasse, cette fois, l'entendement. Le président est-il, même, encore dans la légalité constitutionnelle c'est-à-dire dans le respect de l'un de ses principes, celui de laïcité ?
On se rappelle cette réplique sèche d'août 1944 du général de Gaulle à Georges Bidault, au balcon de l'Hôtel de Ville de Paris. Une réplique sèche devenue un mot de l'Histoire, mais trop souvent oublié, presque remisé dans nos arrières boutiques des mémoires révolutionnaires chahutées par tant d'ambiguïtés, d'illusions et parfois d'utopies.
Faites entrer les témoins... Depuis 1959, vingt cinq personnalités se sont succédées « rue de Rivoli » puis à Bercy en charge du budget ; exception faite de l'actuel président de la République et des deux derniers titulaires, Eric Woerth et François Baroin, dix-neuf pourraient encore utilement témoigner mais trois sont au Conseil constitutionnel.
Dans l'affaire Bettencourt, la majorité présidentielle s'en prend, assez durement, à l'opposition et au Parti socialiste en particulier. L'un des deux porte-parole de l'UMP veut même distinguer les socialistes de la haine et d'autres plus woertho-compatibles. Or, une analyse chronologique des faits prouve assez correctement que le PS -tant le groupe parlementaire que la direction nationale- est demeuré, relativement longtemps, à l'écart de la polémique, laissant le pouvoir face à la presse.
Les titres de presse, de tribunes, de libres opinions représentent une mine de sujets pour les examens et concours. S'amuser à élaborer des sujets de philosophie devient un jeu de société. Développer ces sujets en société devient, en revanche, une prise de risque à laquelle on ne se prête que rarement.
Les députés de la majorité présidentielle, «d'un cœur léger», ou un bandeau sur les yeux, ce 8 juin, votent le projet de réforme des collectivités territoriales.
Après le « second tour » inutile et les « triangulaires » encombrantes, voici venues, les « législatives partielles », indirectement, dans l'œil du cyclone. A ce pas...autant supprimer les élections législatives et ne conserver que les « présidentielles » !