La célébration du 8 mai en Alsace, par le président de la République, n’a pas reçu dans les médias, l’accueil escompté ; la crise grecque et ses conséquences, l’impasse gouvernementale britannique, le capricieux volcan islandais, l’incertain colmatage pétrolier au large de la Louisiane, renvoyaient la mémoire combattante,
Que faire d'une victoire ? Ces élections régionales sont les dernières. Adieu la parité, adieu la proportionnelle... Les prochaines échéances électorales ne vont pas nécessairement intéresser les Français...et pourtant ? Dans un an exactement, auront lieu, aussi, les dernières élections cantonales avant le saut dans l'inconnu de 2014 et l'arrivée des conseillers territoriaux.
Descendons d'un cran et quittons les régions et départements pour scruter le vote du 14 mars au niveau des circonscriptions et des cantons : territoires encore plus significatifs puisqu'ils permettent de mesurer l'impact réel de la politique générale et sa perception par les électeurs là où leurs représentants ont été quérir la légitimité des urnes, en 2007. Populairement, regardons « là où ça fait mal ».
Si l'élection de dimanche avait été législative, la gauche disposerait d'une courte majorité à l'Assemblée. Mais le prochain scrutin sera présidentiel. D'ici là, que deviendra le vote écolo-centriste? Comment les PS régionaux pourront-ils se réconcilier?
Les propos tenus par le président du groupe UMP du Sénat ne peuvent être considérés comme accidentels. Patrick Roger, dans Le Monde reprenait les mots exacts de Gérard Longuet qui ne se contente pas d'un seul «corps français traditionnel».
La parité en très net reculPour ceux qui n’auraient pas encore compris ce que signifie rupture sous Nicolas Sarkozy, se référer aux nominations de ce 23 février 2010.L’Elysée –ne l’a-t-on pas suffisamment répété depuis juin 2007– dispose d’une théorie très simple à la portée des esprits peu scientifiques: il n’y a pas de logique, ni de déterminisme. Tout ce qui n’est pas interdit devient donc autorisé!
Le « vivier » et le « managérial » entre les mains des ministres et des directeurs de cabinet. Un sous-directeur de l’un des plus grands ministères de la République, polytechnicien, ancien prix de concours général en lettre et en science,
Tout est inversable et l'histoire de « l'homme qui a vu l'ours qui a vu l'homme » s'était mal terminée...pour l'homme. Mais Dominique de Villepin a donc échappé à l'ours et ... au « croc de boucher ». Il fait même mieux que Julien Dray puisque lui, au moins, il est relaxé : une vraie relaxe sans... avertissement.
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