Tous les ans, la Cour des comptes publie son rapport public dans lequel elle détaille par le menu sa stratégie visant au « renforcement de la croissance potentielle et la maitrise des dépenses publiques ». Si l'on sait que, dans un budget, il y a une partie recettes et une partie dépenses, la Cour pose chaque année l’argument non étayé que l’on ne pourrait pas augmenter les prélèvements obligatoires pour conclure qu’il faut maîtriser les dépenses publiques. Par Léo Charles, enseignant-chercheur à l'Université de Rennes 2.
Les enjeux environnementaux, sanitaires, économiques et sociaux auxquels nous faisons face depuis plusieurs années appellent à étendre le service public, dans un contexte où le néolibéralisme l’attaque de toutes parts. Par Maxime Bonneau, doctorant en économie à Middlesex University (Londres)
Les candidats de droite n’ont pas grand-chose à proposer pour faire semblant de défendre le pouvoir d’achat des travailleurs. Une proposition phare revient dans tous leurs programmes : baisser les cotisations sociales (rebaptisées « charges ») pour augmenter le salaire direct (ou salaire net).
Avec la fin du « quoi qu’il en coûte » ressurgissent les messages alarmistes au sujet de la dette publique française, qui serait devenue insoutenable. Invoquer le niveau de la dette pour amputer les services publics et la protection sociale n’est qu’un prétexte idéologique. Par Pierre Khalfa et Sébastien Villemot.
Ce blog est géré par les économistes membres du parlement de l'Union populaire.
L'auteur du billet est Sylvain Billot, statisticien économiste, diplômé de l’Ensae qui forme les administrateurs de l’Insee.