Loin de la couverture médiatique dominante de la Syrie se concentrant sur la guerre, les morts et les destructions, l’édition Paroles Syriennes a pour ambition d’apporter un regard différent sur ce1
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pays ravagé par plus de deux ans et demi de conflit.
Paroles Syriennes veut attirer l’attention sur la détermination et les efforts fournis par les gens ordinaires pour survivre et construire un avenir meilleur pour le pays. Cette population bien souvent ne soutient ni le régime de Bashar al-Assad, ni les troupes Djihadistes. Et, malgré les événements contraires, il reste encore des militants déterminés à faire triompher les idéaux qui ont porté la révolution à ces débuts de 2011 : la liberté, la démocratie, et la non-violence.
L'édition Paroles Syriennes vous propose un panorama de textes et témoignages afin de promouvoir une vision alternative de la crise Syrienne.
Nous avions eu le plaisir de vous présenter au mois de janvier le premier extrait traduit des mémoires de Hanadi Zahlout, activiste et journaliste syrienne, emprisonnée a l'été 2011 dans les geôles du régime. Nous vous proposons ici un deuxième extrait de ses mémoires qui nous relate son expérience de transfert vers un hôpital.
L'Association de Soutien aux Médias Libres vous présente dans son édition "Paroles Syriennes" la traduction d'un article publié dans le journal hebdomadaire "Al-Jisr" dans son édition du 26 février 2013.L'ASML parraine 8 journaux syriens créés après la révolte du printemps 2011. Ces nouveaux journaux constituent un renouveau médiatique réel en Syrie, où la presse libre n'a pas eu sa place durant quatre décennies d'un régime autoritaire.
Jaber Bakr est un jeune journaliste et activiste syrien qui nous propose ici un article d'investigation sur la disparition d'Austin Tice, reporter disparu en Syrie à la mi-août 2012. L'article nous révèle que le journaliste avait su se rapprocher des activistes syriens et gagner leur confiance. L'enquête va dans le sens d'une séquestration par le régime lui-même, sans toutefois pouvoir conclure de manière ferme.
« Le recours à des armes chimiques est et serait totalement inacceptable. Si vous commettez l'erreur tragique d'utiliser ces armes, il y aura des conséquences et vous en répondrez », déclarait Barack Obama. Mr X, dont l’anonymat est préservé pour ne pas l’exposer davantage, nous raconte dans ce texte son expérience du « chimique » en Syrie. Mr X est un ancien prisonnier d’opinion communiste, détenu dans les geôles assadiennes durant 15 ans.
Alors que la ville de Darraya, dans la banlieue de Damas, subit un siège depuis maintenant plusieurs mois, le conseil local a organisé hier, 31 janvier, une conférence de presse où assistaient les journalistes citoyens locaux.
Ghassan Yasin, 36 ans et résidant à Alep, est un activiste syrien ayant participé à la coordination et la préparation des manifestations pacifiques et a œuvré dans les médias de la révolution. A travers ce texte, inspiré de faits réels, Ghassan Yasin souhaite montrer que le courant djihadiste n’a pas de base sociale en Syrie. Houssam, l’un des personnages dont il parle dans son texte, est décédé à Alep il y a cinq mois.
Ecrivain et journaliste syrienne, Hanadi Zahlout, 30 ans, a travaillé sur les droits de l’homme et le sort des femmes et des enfants en Syrie. Elle a couvert des procès contre la liberté d’expression et a oeuvré en tant qu'activiste média durant la révolution syrienne initiée en mars 2011. Le texte présenté ici est un extrait de ses mémoires, en cours d’écriture.