Un an après l'accession de Macron à l’Élysée, le moment est propice pour revenir sur ce qu'il s'est produit depuis, pour donner un sens à ce qui se produit, ou encore faire le point sur les intuitions1…
qu'on avait plu en avoir à l'époque.
Dans cette tribune, le rédacteur adresse des félicitations ironiques à divers acteurs politiques, européistes, partis politiques, électeurs, médias, etc., accusant leur actions d'avoir favorisées la montée de l'extrême droite en France. Les critiques visent particulièrement les politiques antisociales, méprisantes, et les manipulations médiatiques.
Cette lettre est une mise à jour d’un texte publié en 2021 dans le roman intitulé « La Foule Haineuse Reconnaissante ». Elle faisait suite aux manifestations des gilets jaunes et à leur répression. Cette fois, ce sont les protestations contre la réforme des retraites qui l'anime. Le fond reste identique. Elle a été adressée à l’Élysée et figure sur le site de l'auteur (https://emmanuelbitz.com).
La France est tombée sous le joug de l'extrême-centre incarné par Emmanuel Macron, qui force l'installation de la dictature d'une minorité et de ses croyances étriquées - au détriment de tous les autres..
Démonstration en allant de Natacha Polony à Marlène Schiappa, de l'OIT à Alain Deneault, et de France Culture à Michel Onfray.
La présidence Macron qui prétendait, et prétend toujours, mettre un terme au vieux monde politique en reprend au contraire les usages à son compte : le clientélisme via les politiques économiques mises en place, et l'utilisation répétée du mensonge. Sur ce dernier point, à nouveau mis en exergue par la gestion du cas Benalla, cela date de l'entrée même en campagne d'Emmanuel Macron.
La doublette Trump/Macron, contrairement au parti-pris médiatique consistant à les opposer dans l'objectif de faire reluire le second, constitue le symptôme d'un même mal.
Le barrage au FN invoqué lors de la présidentielle de 2017 était un leurre, les exemples dans la politique menée par LREM se multiplient à ce sujet. Un vote de second tour anti-Macron aurait été bien plus inspiré et efficace...
L’homme sort apparemment de nulle part, descend quelques marches, tourne à sa droite et longe un mur. Il porte un costume. L’attitude est rigide, manifestement pas celle de quelqu’un à l’aise. Le faciès qu’il se compose ne semble ni naturel ni assuré. Il se demande. Mais il marche.
La candidature d’Emmanuel Macron, et son mouvement « En Marche ! », sont à divers titres émaillés de paradoxes. L’un d’entre eux, et non des moindres, n’a pourtant pas encore été relevé.