Depuis qu'il a annoncé solliciter un vote de confiance de l'Assemblée nationale le 8 septembre prochain, François Bayrou joue son va-tout en dramatisant à outrance la situation en matière de dette publique. Comme le débat (re)commence à agiter les esprits, tentons de faire œuvre d’un peu de pédagogie sur ce sujet.
Malgré les menaces de l’extrême droite qui ont conduit à l’annulation de la conférence de Jean-Luc Mélenchon à l’université de Bordeaux, celle-ci s’est tenue tout à fait normalement, ailleurs.
La campagne présidentielle est pour l’instant rythmée par les questions sécuritaires, identitaires et sanitaires. Elle passe de ce fait à côté du principal enjeu économique et de la question qu’il soulève : afin de répondre aux grands défis sociaux et écologiques du XXIe siècle, doit-on poursuivre dans la voie du néolibéralisme tel qu’il est appliqué depuis près de 40 ans, ou rompre avec lui ?
Lorsqu’on parle de la dette dans les débats, on s’intéresse beaucoup plus à la dette publique qu’à la dette privée, ce qui est une erreur. C'est la dette privée qui est un vrai danger, comme l'a montré la crise financière de 2007-2008.
[Rediffusion] Le choix de redéfinir collectivement ce dont nous avons besoin doit être au centre des débats à venir si l'on veut réussir la bifurcation sociale et écologique de nos sociétés, ce qui est à la fois urgent et incontournable.
Retour sur le projet de création d'une super ligue européenne de football au moment où la finale de la Ligue des champions, qui se déroulera samedi 29 mai, oppose deux des clubs parties prenantes de ce projet. Le constat est implacable: marchandisation et financiarisation détruisent tout ce qu'elles touchent, y compris le football.
C'est par cette expression que John Williamson résumait les préceptes néolibéraux : austérité, concurrence, libéralisation, privatisation, etc. Lui vient de disparaître mais ces principes continuent d'étrangler les économies et d'aggraver les inégalités.
Faire payer le coût de la crise aux plus pauvres, en les rendant responsables de leur situation. C'est encore une fois l'idée du gouvernement à travers la réforme de l'assurance chômage.