Le dénouement de la tragédie grecque orchestrée par la Troïka (Fonds monétaire international, Commission européenne et Banque centrale européenne) depuis de trop longs mois est proche. Alexis Tsipras a en effet décidé de demander aux Grecs, par référendum le dimanche 5 juillet, s’ils souhaitent toujours continuer de lutter contre l’intégrisme économique qu’ils subissent depuis plus de cinq ans
Dans Les Echos du 30 mars dernier, un collectif économistes, au nombre desquels figure notre nouveau « prix Nobel d’économie » Jean Tirole, nous livre ses recommandations en matière de lutte contre le chômage.
Selon le dictionnaire Larousse, l’intégrisme est « une attitude et une disposition d'esprit de certains croyants qui, au nom du respect intransigeant de la tradition, se refusent à toute évolution ». Si une bataille s’engage contre l’intégrisme religieux et ses idées rétrogrades, un autre intégrisme sévit, plus sournoisement, avec l’appui des principaux responsables politiques et des milieux d’affaires.
Suite aux différentes attaques barbares que nous avons vécues ces derniers jours, l’union nationale a été décrétée et les différentes marches du week-end — regroupant environ 4 millions de personnes, du jamais vu depuis la Libération ! — ont permis de réaffirmer les « valeurs » de la République et de défendre notre belle démocratie menacée par l’intégrisme religieux.
En ce sinistre 7 janvier 2015, l’humour et l’intelligence ont perdu plusieurs de leurs figures les plus emblématiques. S’il n’est bien évidemment pas question de hiérarchiser ces douze disparitions, nous souhaitons rappeler à tous le message délivré par notre collègue et ami économiste Bernard Maris, message que les compères caricaturistes d’Oncle Bernard relayaient avec tant de justesse
Tandis que nous sommes toujours éclaboussés par les conséquences de l’éclatement de la bulle immobilière (la désormais célèbre crise des subprime), une note de la Banque de France[1] nous signale que de nombreux risques pèsent sur le marché du crédit étudiant aux États-Unis. Nous y apprenons en effet qu’en 2012, 70% des étudiants diplômés avaient contracté ce type de crédit.
C’était en 1982. Une grave crise de la dette débutait en Amérique latine, avec le Mexique comme première victime, et allait se propager à de nombreux pays en développement. Elle était la conséquence d’un laxisme certain de la part des créanciers quant aux prêts accordés et d’une utilisation trop souvent inefficace des sommes reçues par certains dirigeants de pays en développement, peu soucieux de démocratie (parfois avec la bénédiction des créanciers eux-mêmes).
A l’occasion du remaniement ministériel décidé à la hâte suite aux résultats catastrophiques enregistrés par le Parti socialiste aux élections municipales, Benoît Hamon s’est vu nommé à la tête d’un grand ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, l’idée étant certainement de rassurer le corps enseignant
La conférence de presse donnée par François Hollande mardi 14 janvier a suscité beaucoup d’interrogations. Prenant la Droite de court, le Président s’est aussi attiré les foudres de la Gauche non socialiste qui l’accuse de trahir le programme sur la base duquel il s’est fait élire en 2012.
Monsieur le Président,Vous aviez annoncé, lors de votre cérémonie des vœux le 31 décembre dernier, votre volonté de faire des entreprises et du patronat vos partenaires privilégiés. Sans grande surprise, vous avez confirmé ce souhait lors de votre conférence de presse du 14 janvier.