Le voici donc ce billet qui tourne dans ma tête depuis quatre jours. Ce billet qui me tourmente et dont j’ai longtemps retardé l’écriture. Je suis un des ces électeurs qui a voté Mélenchon dont, parait-il, « tout dépend » pour le second tour ! Quelle responsabilité pèse sur moi…. qui ne suis responsable de rien ! De rien !
La liberté de la presse est sacrée ! L'indépendance de la justice également. Les libertés politiques AUSSI !
Ce sont les trois valeurs fondamentales de toute démocratie.
Quoi qu'on en ait dit, Macron a, assez vite, été banalisé par les habitudes qui distribuent les étiquettes. "Centriste", "libéral". "Un peu de droite - un peu de gauche", pour pimenter le jeu ! ...Pourtant, si Macron était tout le contraire d'un centriste rassurant et rassembleur ? Et si on voulait bien réexaminer de près de quoi son "centrisme"- qu'il nomme, lui, "progressisme"- est fait?
Mardi, un commentateur affirmait que 60% des électeurs du premier tour de la primaire PS se déclaraient de "sensibilité Front de Gauche".... Si de tels chiffres sont avérés, il faut mettre les pendules à l'heure. La probable victoire de Hamon n'est pas due à un quelconque "réveil" de l'électorat socialiste mais à une sur-mobilisation de l'électorat de... Mélenchon.
Monsieur Valls nous annonce avec certitude "d'autres morts". Monsieur Trevidic nous prédit "une année épouvantable". Nous voici prévenus. Nous mourrons et ce sera épouvantable. Lettre virtuelle à un président. En attendant l'épouvante.