Ses billets de blog

• Larbi Ben M’Hidi mérite mieux qu’une fausse monnaie mémorielle

  2 nov. 2024 Par Fabrice Riceputi
  Larbi Ben M'Hidi exhibé à la presse après son arrestation en fevrier 1957
  En vertu de son exorbitant pouvoir d'instrumentaliser l'histoire en notre nom, croyant compenser son rapprochement avec le Maroc, Emmanuel Macron s'est livré à une reconnaissance tronquée de l'exécution sommaire de Larbi Ben M'Hidi, héros tragique de la lutte algérienne pour l'indépendance.

• Petite histoire de notre bonne conscience coloniale (1962-2023)

  30 nov. 2023 Par Fabrice Riceputi
  Je vais évoquer ici à grands traits l’histoire et l’actualité de ce que l’historienne Ann-Laura Stoler a qualifié d’aphasie coloniale française : l’incapacité chronique de la République française à reconnaître et condamner les crimes coloniaux commis par elle et en son nom, bien qu’ils soient fort bien connus et éminemment condamnables.

• Gonzalez, la nostalgérie et nous, par Dominique Manotti et Fabrice Riceputi

  1 janv. 2023 Par Fabrice Riceputi
  L’année du 60e anniversaire de l’Indépendance de l’Algérie vient de s’achever en France sur un évènement politique révélateur : la nomination du député RN José Gonzalez à l’une des vice-présidences du groupe d’amitié France Algérie par le Bureau de l’Assemblée Nationale.

• Algérie coloniale : les historiens ont déjà travaillé

  30 août 2022 Par Fabrice Riceputi
  Sur l'histoire de la domination coloniale de l'Algérie et de la guerre, l'essentiel est largement connu. L'annonce récente d'une commission franco-algérienne d'historiens pour travailler sur l'histoire de l'Algérie coloniale est-elle autre chose pour la France que la dernière manifestation en date de son refus de reconnaître sa responsabilité première et essentielle de puissance colonisatrice ?

• Paul Teitgen, Fernand Iveton et la fable perverse des tortionnaires

  8 mai 2019 Par Fabrice Riceputi
  Extrait de "Hommageau général Bollardière", André Gazut (1974)
  Qui connait encore Paul Teitgen ? Il fut pourtant un témoin absolument capital des crimes de l'armée française durant la guerre d'Algérie. Dans ce précieux extrait de film d'André Gazut tourné en 1974, il démonte la fable selon laquelle la torture, bien que moralement discutable, serait nécessaire dans la « guerre contre le terrorisme ». Une parole toujours d'actualité.