Dans « Les femmes de nos vies », Michel Canesi et Jamil Rahmani affirment l’amour comme ultime mode de dialogue au cœur du creuset humain unissant la France et l’Algérie.
Figure majeure de la gauche syrienne et auteur d’une œuvre singulière qui pense l’espace carcéral et les résistances à ses chaînes mortifères, le penseur syrien Yassin al-Haj Salah synthétise dans « Sur la liberté : la maison, la prison, l’exil…et le monde » sa philosophie de la libération dans un monde où prolifèrent les barbelés, les discours de haine, les pratiques coloniales et génocidaires.
Dans « Comment la France a (encore) perdu l’Algérie », la journaliste Mélanie Matarese documente et explique les raisons profondes des échecs politiques et stratégiques français en Algérie.
Dans « Éclats d’Irak », Kadhim Jihad Hassan, à la fois traducteur, critique littéraire et poète, propose une vision singulière de l’art de dire le poème. Maniant une langue aussi bien tendre qu’enfiévrée, il nous livre dans ce recueil une exploration impressionnante des potentialités poétiques des langues arabe et française dans un retour homérique au pays du Tigre et de l’Euphrate.
Récit d’une impressionnante profondeur poétique et philosophique, « Je suis ma liberté » est un livre indispensable pour comprendre la condition carcérale en Palestine colonisée.
A rebours du violent racisme que dirigent nombre de néoconservateurs français contre l’histoire des immigrations issues du Maghreb ainsi que du Machrek, et du négationnisme qu’ils promeuvent sur l’inhumanité de l’histoire coloniale et de ses répercussions sur la société française présentement, "Paris en lettres arabes" de Coline Houssais documente treize siècles de présences arabes en France.
Accompagnant la radicalisation des élites culturelles et du projet néolibéral en France, les médias mainstream abandonnent la recherche de la vérité et la construction d’un savoir cumulatif, pour se lancer dans des croisades quotidiennes contre tout projet politique ayant pour finalité l’émancipation sociale et citoyenne.