L’enquête conduite par la « cellule de déontologie » n’a jamais auditionné le principal témoin. Les deux seuls auteurs possibles du tir rejettent la responsabilité l’un sur l’autre. Une « plainte avec constitution de partie civile » a été déposée jeudi dernier.
Par Flagrant Déni
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Achour a subi des violences policières à Lyon. L’hôtel de police a d’abord refusé de prendre sa plainte, avant de lui réserver un traitement peu compatissant. L’IGPN ne prend pas les plaintes, donc il n’existe aucun service d’accueil spécialisé pour les victimes.
Par Flagrant Déni
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La fabrique indécente des chiffres officiels. Darmanin a fait tirer 2,5 grenades mutilantes par minute en continu mais refuse d'assumer la guerre qu'il a menée à « l'adversaire ». Par contre, le moindre bobo côté gendarmes est recensé. Analyse croisée entre Sainte-Soline et des documents exclusifs de Flagrant déni, sur Lyon.
11 enquêtes, vraiment Monsieur Darmanin ? La Défenseure des droits a été saisie de 56 cas. Rien que sur Paris, le parquet dénombre 20 enquêtes judiciaires à ce jour. L’IGPN ne traite qu’un cas sur 10. Bien pratique pour mettre les statistiques sous le tapis.
Quand la police avoue avoir matraqué un manifestant pour le faire taire. Le 7 mars 2020, Frédéric fait face à plusieurs policiers. Il leur crie de baisser leurs LBD. Quelques instants plus tard, il se fait matraquer sauvagement. Sur une vidéo de police inédite, un des matraqueurs avoue qu’il voulait juste le faire taire.
Les procureurs trouvent deux fois plus d’excuses aux violences quand elles sont commises par des policiers. Un quart des agents considérés comme coupables sont absous en toute discrétion. Les premières statistiques dévoilées par Politis objectivent la fabrique de l’impunité.
Violences policières sur la place Bellecour : condamnation des coupables. Violences policières à Vaulx-en-Velin : condamnation de la victime. La justice « indépendante » valide la partialité du traitement des dossiers par le parquet.
Ce lundi 28 novembre à 14h, comparaîtront quatre militantes féministes devant le tribunal judiciaire de Nantes. Prévenue et également victime de violences policières, Marianne témoigne auprès de Flagrant Déni de la partialité des institutions policière et judiciaire.
C’est le seul procès pour soi-disant « refus d’obtempérer » ayant abouti à une condamnation d’un agent de la force publique à de la prison ferme. Le procès en appel devait se tenir à Lyon, le 28 novembre 2022. Il vient d’être reporté et aura lieu en octobre 2023.
Lors de l’audience vendredi dernier, la justice a reproché les lacunes de l’enquête… à la victime. La procureure adjointe Karine Malara n’a pas lu le PV où Naïm se plaignait de violences policières. Récit d’une audience hallucinante.