Le Fonds pour une Presse Libre (FPL) est un organisme à but non lucratif ayant pour objet de défendre la liberté de l’information, le pluralisme de la presse, l’indépendance du journalisme.
France
Le Fonds pour une Presse Libre (FPL) est un organisme à but non lucratif ayant pour objet « de défendre la liberté de l’information, le pluralisme de la presse et l’indépendance du journalisme ; contribuer1…
à la protection du droit de savoir et de la liberté de dire à l’heure de la révolution numérique ; promouvoir un journalisme d’intérêt public, portant des valeurs humanistes, au service du bien commun et de l’égalité des droits, du rejet des discriminations et du refus des injustices » (Journal officiel de la République française, 14 septembre 2019).
Sa création repose sur la conviction qu’à l’heure des bouleversements induits par la révolution numérique, la liberté d’informer est sous la double menace de pouvoirs économiques et/ou autoritaires. Face à la concentration accrue des médias et à la perte d’indépendance économique des rédactions, le FPL veut aider au développement d’une presse libre, c’est-à-dire sans lien de dépendance vis-à-vis des intérêts privés et des autorités étatiques.
Le Fonds pour une presse libre vous invite à une réunion publique « Le Grand débat des Indés ». Extrême droite, les gauches, la crise écologique : venez échanger avec les journalistes de 16 médias indépendants, le lundi 30 septembre à 18h30 à l’espace Reuilly à Paris 12ème.
Lancée il y a onze mois par l’Elysée, ce grand chantier a pris fin le 12 septembre. Résultat : quinze timides propositions du « comité de pilotage », souvent éloignées des rapports des groupes de travail beaucoup plus intéressants. Cette volonté de ne bousculer ni les pouvoirs politiques ni les oligarques des grands médias privés laisse peu de place à la défense d’un journalisme indépendant.
L’autorité régulatrice de la communication examine le renouvellement des autorisations de diffusion des chaînes de télévision contrôlées par Bolloré, dont C8 et CNews. Demander leur interdiction sur la TNT n’est pas attenter à la liberté d’expression, comme le clament les médias Bolloré. Il s’agit seulement de faire respecter la loi, piétinée depuis de nombreuses années par ces deux chaînes.
Depuis 2020, le Fonds pour une presse libre a distribué 700.000 euros d’aides financières à 34 médias indépendants. Cela n’est possible que grâce à vous et à votre soutien. Voici nos explications sur nos méthodes de travail. Elles garantissent la meilleure utilisation possible de vos dons qui sont reversés dans leur intégralité aux titres lauréats des appels à projets.
Neuf médias indépendants d’information locale, nationale et internationale ont été primés par le Fonds pour une presse libre à l’issue de son cinquième appel à projets. Le FPL va octroyer des subventions et des avances remboursables pour un montant global de 200.000 euros. Ces aides financières ne sont possibles que grâce à votre soutien.
La réforme de l’audiovisuel public, menée au pas de charge par la ministre Rachida Dati, est une escroquerie économique qui masque mal la volonté d’une reprise en main politique par l’exécutif, à nouveau allié en cette occasion à la droite et l’extrême droite. Le danger est majeur : mettre sous tutelle les médias publics, par définition au service du public, pour en faire des médias d’Etat.
Le FPL publie son rapport et ses comptes 2023. Grâce à plus de 2 000 donatrices et donateurs, il est un véritable outil financier et professionnel de l’écosystème de la presse indépendante. Avec 260 861 € de dons collectés en 2023, soit 80.000€ de dons supplémentaires par rapport à 2022, le FPL a soutenu significativement des projets innovants et proposé une réforme en profondeur de l’information.
La France se distingue des autres grandes démocraties européennes par la médiocrité de son système médiatique et l’installation de l’extrême droite au sein de médias de masse. En quinze ans, le paysage médiatique français s’est radicalement transformé. Si la demande d’information n’a jamais été aussi forte, l’offre globale d’information, elle, n’a jamais été aussi faible.
Le FPL vous propose une série d’articles ayant pour objectif de montrer combien les femmes animées du désir de défendre l’égalité femme-homme, ont pu, ont su, tout au long du 19e siècle se saisir de la presse, plus ou moins libre selon les régimes, pour avancer leurs idées. Ce afin de montrer, et l’utilité de la presse, plus encore de la presse libre, et l’inventivité des féministes.
Après la crise intervenue au quotidien “La Provence”, soixante-dix sociétés de journalistes, médias, syndicats et collectifs interpellent la ministre Rachida Dati pour lui demander de défendre enfin l’indépendance du journalisme.