Alors que violences et crise politique menacent d'engloutir Haïti, l'écrivain Lyonel Trouillot dénonce la communauté internationale et les Nations Unies. Une fois de plus, elles soutiennent un pouvoir qui s'allie aux gangs criminels et un président, Jovenel Moïse, dont le mandat a expiré le 7 février. « Il n’y a plus que des hommes en armes, les uns portant des uniformes, d’autres pas, qui répriment », écrit Lyonel Trouillot, « comment les institutions internationales ont-elles pu accorder leur soutien objectif à cette folie meurtrière ? ».
L’opposant à Vladimir Poutine a été condamné, mardi 2 février, à effectuer deux ans et huit mois de prison. Devant le tribunal, il a fait une longue déclaration sur l’état de la Russie. « Lorsque l'anarchie et l'arbitraire revêtent l'uniforme d'un procureur ou le manteau d'un juge, le devoir de chacun est de ne pas obéir ». Nous publions l’intégralité de ce discours.
Et si pour comprendre Paris, ses loupés ou ses réussites, il fallait l’observer depuis ses différentes banlieues ? Vous avez quitté la capitale, par choix, par obligation, pour franchir le périphérique et vivre en première couronne ou un peu plus loin ? Contactez-nous si vous avez envie de témoigner, de raconter, d’applaudir ou de protester.
La sauvagerie se poursuit comme si de rien n'était en Tchétchénie. Au terme d'une accusation bidon et d'un procès ubuesque, Oïoub Titiev, responsable de l'ONG russe Memorial à Grozny, vient d'être condamné à quatre ans de colonie pénitentiaire. Celle qui l'avait précédé à ce poste, Natalia Estamirova, avait été assassinée en 2009.
Trois jours après l’organisation par les gilets jaunes d’un référendum citoyen local, le maire divers droite de Commercy (Meuse) a fait détruire leur cabane, appelée « chalet de la solidarité ». Installée sur une grande place en plein centre-ville, elle était devenue le lieu emblématique où se construisait une nouvelle démocratie directe.
L'hebdomadaire «Le Point» fait cette semaine sa couverture avec un interminable entretien de Nicolas Sarkozy. Rien à en retenir sauf deux choses: l'ex-chef de l'Etat s'attribue avec modestie le surnom de «tour Eiffel» ; le journalisme de gouvernement se porte au mieux puisque aucune question n'est posée sur les multiples enquêtes judiciaires en cours et les procès qui attendent l'intéressé! A ce sujet, retrouvez nos enquêtes dans Mediapart.
A la suite de la publication, lundi matin 19 février, d'un appel de RSF et de plusieurs journaux européens, dont Mediapart, le journaliste Philippe Bertinchamps a dans la journée pu obtenir un visa de travail en Serbie. Installé à Belgrade depuis 2007, correspondant de Mediapart, il était menacé d'expulsion par le ministère serbe de l’intérieur. RSF se félicite du succès de cette mobilisation.
Philippe Bertinchamps, qui vit à Belgrade depuis 2007 où il est le correspondant de plusieurs médias francophones, dont Mediapart, est menacé d'expulsion. Sa demande de séjour temporaire au titre du regroupement familial est rejetée par le ministère serbe de l’intérieur: il représenterait un « obstacle à l’ordre public et à la sécurité nationale ». Dans cet appel, plusieurs médias et RSF dénoncent cette situation.
C'était l'ORTF mais avec de la couleur. L'Emission politique, jeudi soir sur France 2, a déroulé un interminable tapis rouge au ministre de l'éducation Jean-Michel Blanquer au terme d'une opération de communication à grande échelle. Et si Emmanuel Macron avait raison de décrire l'audiovisuel public comme «la honte de la République»?
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