Impressions et coups de gueule

Le 11 juillet 2015, il y a eu une grande manifestation à Paris, qui a donné la preuve de l'islamo-sexoséparatisme des ... ultra-orthodoxes juifs !!Non, je suis à jeun, et vous aussi, du moins je le présume.

C'est à cause de la personnalité et du passé de l'auteur de ce texte (et d'autres) que le livre de la LICRA a été retiré du site educsol.Indépendamment de l’auteur, j'ai du mal à comprendre comment un tel article a pu passer deux filtres successifs : la relecture par les coordinateurs de l'ouvrage et celui du ministère.

Ce texte a été retravaillé à partir d'un autre plus long et plus spécifique à une organisation. Mais le débat concerne tous les adversaires du racisme.

Comment parler de la Bible à des élèves ??Préambule : j'ai eu une intuition heureuse en téléchargeant le texte mis en ligne gratuitement sur un site du ministère de l'éducation nationale.Il n'y est plus, non pas à cause de sa présentation biaisée et partiale de certains sujets, mais parce qu'un des contributeurs a été condamné par la justice.

La LICRA fait-elle du prosélytisme pour les Baha'i ?L'enseignement du fait religieux à l'école fait débat. Les adversaires mettent en avant le danger de prosélytisme et refusent absolument que des intervenants extérieurs viennent faire la promotion de leur religion. Les partisans expliquent que les faits religieux sont des faits de société et qu'il est indispensable que les élèves et étudiants aient des connaissances communes, indépendamment de celles acquises dans leur environnement familial. Bref, que chacun sache quelles sont les bases du christianisme, de l'islam, du judaïsme, du bouddhisme, etc.. Ce qui lui permettra de mieux comprendre non seulement les enjeux politiques actuels, mais aussi l'histoire, l'histoire de l'art, etc..

Le début de l'article de Marc Knobel est intéressant : rappeler que le terme a été popularisé par un antisémite allemand et qu'il définit l'hostilité envers les seuls juifs était nécessaire.J'ai trop souvent entendu ou lu « Je suis arabe (donc sémite), comment pourrais-je être antisémite ? ».En effet, le terme a été inventé au XIXème siècle, à une époque où on confond les groupes de langues (sémitiques, indo-européennes, finno-ougriennes, bantoues, etc..) avec les peuples (entités politiques) qui les parlent et d'improbables et fumeuses classifications selon des « races » héréditaires.En clair, il n'y a pas plus de race indo-européenne (ou aryenne) que de grammaire dolichocéphale. Et peu importe également que les juifs dans le monde descendent des habitants de la Palestine antique ou de populations locales converties.Après ce rappel salutaire, ça commence à se gâcher par une référence au concept développé par Taguieff :