« ce livre sonne comme une réponse subtile et apaisante au brouhaha teigneux et permanent, un rappel pertinent et bienvenu. Oui, la France a mille visages »
Il se demande si elle l’entend, de derrière ses murs, cette petite musique salope qui monte dans la société, cette petite musique jouée par des bien-portants égocentriques convertis à vitesse grand V au darwinisme.
« - C’est des mots, pas la guerre!
Elle-même insulte, piétine, saccage mon icône perdue. Nos mères nous transmettent l’ombre du monde, et nous y grelottons sans cesse de les adorer. »
«C’est pareil pour ce monsieur, on ne veut ni l’aider ni s’en débarrasser. On le laisse là, à la vue de tous, seul, pour dire ce que chacun peut devenir s’il lui prend l’envie de ne pas respecter les règles de la classe. Gare aux différents. Gare aux rebelles. Gare aux inaptes. »
« Un peuple de maçons pour en finir avec la surpopulation des murs, en finir avec leur strip-tease, leur idée fixe et autres alliances consolidées avec l’acier En finir avec l’arrogance de tous ces murs qui prennent des barbelés pour des colliers d’argent »
"L’homophobie ordinaire derrière les postures de ceux qui ne se connaissent pas eux-mêmes (comment, dès lors, pourraient-ils capter quoi que ce soit aux autres ?) L'homophobie ordinaire qui peut - une étincelle suffit - démolir et piétiner sans regrets ni remords."
"Tout est ainsi, dans ‘Mes seuls dieux’ : nuancé, subtil. Fin mais redoutablement franc. Indifférent à ‘ce qui se dit’ et ‘ce qui ne se dit pas’ dans la société indienne."