La contribution éco-socialiste travaille au rassemblement de la gauche autour d’un projet socialiste répondant concrètement à l’urgence sociale et aux défis environnementaux, autrement dit un projet éco-socialiste.1…
Ce projet permet de sortir du dogme de la croissance productiviste. Il apporte une réponse crédible au chômage de masse et au problème de la dette, tout en offrant une perspective de long terme pour mener la transition écologique et la redistribution des richesses. C’est en assumant pleinement la mise en œuvre d’un nouveau modèle de développement que nous pourrons sortir de la crise.
Intervention au Bureau national du PS du 4 Octobre 2014. Jean-Christophe, nous avons entendu ton appel à l’apaisement et à l’unité du Parti socialiste. Seulement voilà, nous constatons que nous sommes victimes d’une logique d’agression généralisée de la part du gouvernement. Cela fait deux semaines que nous n’avons pas siégé au Bureau national et je souhaiterais rafraichir la mémoire de chacun sur la brutalité des propos qui ont été tenus à notre égard et qui ne sont pas dignes d’un camarade socialiste. Je parle des propos tenus par notre Premier ministre Manuel Valls dans son entretien à l’Obs. Aussi, s’entendre traiter de « gauche passéiste au surmoi marxiste » relève du plus grand mépris. Nous pourrions lui retourner le compliment en qualifiant son action de blairisme rétrograde. Mais quand nous critiquons la politique du gouvernement, nous employons des arguments de fond. Nous restons sur le terrain politique. Nous ne nous abaissons pas à des caricatures grossières.
Appel de Bellerive sur Allier adopté à l'unanimité des présents dimanche 22 juin: «Nous socialistes réunis les 20-21-22 juin à Bellerive sur Allier, nous sommes venus de 65 départements à l'appel de différentes sensibilités du Parti socialiste.
Motion déposée au Conseil national du Parti socialiste par Patrick Ardoin, Guillaume Ballas, Marie Bidaud, Gérard Filoche, Marie-Noelle Lieneman, Frédéric Lutaud, Emmanuel Maurel.
Par Frédéric Lutaud, membre du Bureau national du PS pour la motion4 La sanction est tombée. Nos électeurs ne se sont pas déplacés et le PS est entrain de subir une sévère défaite. Le message est clair, ce sont dans les municipalités qui ont voté majoritairement François Hollande en 2012 où l’abstention est la plus forte.Seul un optimisme forcené de la part de la direction du Parti socialiste pouvait imaginer limiter la casse électorale. Augmentation continue du chômage de masse depuis deux ans. Un Pacte de responsabilité voué à l’échec. Sa « politique de l’offre » essentiellement fondée sur la baisse du « coût du travail » est largement désavouée par nos militants. Au Bureau national, la motion4 n’a cessé de mettre en garde le gouvernement et la direction sur des orientations économiques qui tournent le dos aux enjeux de la crise sociale et écologique. L’ensemble de la communauté internationale à gauche s’est d’ailleurs exprimé dans ce sens mais rien n’y a fait. Aucun changement de cap n’a été observé.
Par Frédéric Lutaud, membre du Bureau national du PS pour la motion4 La spécificité de notre motion c'est de relever les grands défis du XXIe siècle dans un monde solidaire où l’homme n’est pas esclave du travail et de la production.La « politique de l’offre » de François Hollande a ranimé un débat que l’on croyait enterré à gauche. La baisse substantielle du « coût du travail » va t’elle créer de l’emploi et quelles contreparties exiger ? La gauche se laissera t’elle enfermer dans un débat stérile ?
Par Frédéric Lutaud, membre du Bureau national de la motion4.Les mythes ont la vie dure surtout quand ils sont entretenus dans l’imaginaire collectif par des théories économiques qui reposent sur des postulas scientifiques erronés.« La croissance crée l’emploi… il faut d’abord créer les conditions de la croissance avant de redistribuer les richesses… la croissance est le moteur de l’économie… seul le retour de la croissance nous sortira de la crise… », etc. Nous entendons cela toute la journée repris en boucle par les médias et à ce stade de l’évidence partagée, il ne serait même plus question de s’interroger sur la fiabilité de ces allégations. Seulement, ce récit contesté par l’ensemble de la communauté scientifique et par de nombreux courants politiques, n’est pas étranger à la défense de certains intérêts. Avec de tels présupposés, les puissances de l’argent sont bien gardées, souvent avec la caution de leurs pires détracteurs. Il faut avouer que la manipulation ne manque pas d’habileté.