La contribution éco-socialiste travaille au rassemblement de la gauche autour d’un projet socialiste répondant concrètement à l’urgence sociale et aux défis environnementaux, autrement dit un projet éco-socialiste.…
Ce projet permet de sortir du dogme de la croissance productiviste. Il apporte une réponse crédible au chômage de masse et au problème de la dette, tout en offrant une perspective de long terme pour mener la transition écologique et la redistribution des richesses. C’est en assumant pleinement la mise en œuvre d’un nouveau modèle de développement que nous pourrons sortir de la crise.
Dans une France frappée par la crise, meurtrie par le chômage de masse et trahie par un gouvernement qui s’était engagé à mener un politique économique de gauche, un syndicat a décidé de repartir à l’offensive pour le progrès social. Loin des revendications corporatistes, la CGT a décidé de faire campagne pour les 32h.
Avec le conflit d’Air France nous touchons aux racines de crise sociale. La crise financière est reléguée au second plan, l’immigration a disparu des débats tel un écran de fumée dissipé par l’orage et la religion est renvoyée à ses limbes ésotériques d’opium du peuple.
Décidément, Cambadélis ne sait plus quoi inventer pour exister politiquement, signe d’une profonde détresse à la direction du Parti socialiste. Son premier secrétaire a décidé de proposer - dans un excès d’autorité dont il est coutumier - un référendum sur l’union de la gauche. Sans la moindre concertation avec les partis concernés, il demande au « peuple de gauche » de se prononcer sur un repas dont chacun ignore le menu.
Il y a encore des politiques qui ont rendez-vous avec l’histoire. Des hommes qui ne nous font pas désespérer de la classe politique, qui font mentir les cyniques, les opportunistes, les arrivistes, et portent leur mandat avec courage et sens de l’honneur. Alexis Tsipras fait la démonstration que nous ne sommes pas condamnés à être trahis par la médiocrité servile de nos dirigeants.
Le congrès de Poitiers du Parti socialiste peut se résumer au plébiscite de la politique du gouvernement. Manuel Valls ovationné par un parterre de cadres et d’élus à la solde du parti peut poursuivre son virage libéral. Les quelques promesses contenues dans le texte de la motion majoritaire ne feront pas longtemps diversion. Cambadélis a réussi son OPA sur l’appareil. Les Français apprécieront, eux qui ont exprimé clairement leur désaveu en sanctionnant le PS à chaque élection intermédiaire depuis 2012.
Lisez attentivement ce qui va suivre : « Nous refusons que la civilisation du supermarché remplace la civilisation du loisir. La citoyenneté ne se résume pas à l’acte de consommation. Quelle vie privée, quelle vie de famille sans jour de repos hebdomadaire commun, alors que justement nos sociétés souffrent déjà d’une déstructuration des liens sociaux ? » C’est beau comme du Jaurès.
Intervention au Bureau national du Parti socialiste du 2 Décembre"Les vieilles recettes libérales ne marchent pas. Le chômage de masse est maquillé par du temps partiel, la précarité et la déflation salariale. Est-cela que nous voulons pour notre pays ?"Cher(e)s camarades,Je m’associe complètement à votre inquiétude relative à la loi Macron. Je ne vais pas répéter ce qu’on dit avant moi mes camarades. Je ne passerai pas en revue tous les articles de cette loi que nous ne connaissons pas encore dans leur version définitive. Mais une chose est certaine, l’esprit dans lequel elle est rédigée n’est pas fait pour nous rassurer.
Nous déplorons que deux mois de contribution aux États Généraux, avec toute la richesse militante que cela représente pour notre parti, s’achèvent dans la précipitation : 48h pour déposer des amendements à une charte rédigée par un comité de rédaction restreint à la direction. Et nous devons voter dans la foulée au Bureau national sur un texte dont nous prenons connaissance à l’instant des modifications.
Le Président s'est exprimé en ce jeudi 6 Novembre. Il fallait bien officialiser la trahison de la gauche et, quelque part, François Hollande nous a gratifié à cette occasion de son testament. Nous avons assisté à l’enterrement de tout ce qui pouvait appartenir de près ou de loin à un projet d’émancipation sociale. La démission est actée : les bénéfices de sa politique seront pour ses successeurs. Le changement c'est pour plus tard !
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