Lorsque ce vendredi 12 août 2011 le journaliste de France inter demande à Elie Cohen, éminent économiste multi-casquettes, si par hasard la financiarisation de l'économie mondiale ne serait pas au centre des crises des 15 dernières années, il répond: "Mais qu'est ce que vous voulez la financiarisation c'est nous qui l'avons voulu.".
Il faudra s'y résoudre, dorénavant toute critique, surtout si elle est pertinente, du parti socialiste devra répondre d'une éventuelle responsabilité dans la montée du front national. Dans montée, il faut bien sûr comprendre une augmentation des intentions de vote dans les sondages. Cette étrange vision de la politique semble avoir été adoubée par certains caciques d'EELV.
Voici un débat passionnant, très respectueux précisons-le, de 40 minutes entre Jacques Julliard historien et éditorialiste à Marianne (après avoir passé de longues années au nouvel observateur), et Jean-Luc Mélenchon co-président du parti de gauche.
Laurent Mauduit titrait son article du 23 mai FMI: le stupéfiant soutien de Martine Aubry. J'irai un peu plus loin en estimant son soutien totalement incompréhensible, d'autant qu'elle engage derrière elle l'ensemble du parti puisqu'elle n'est pas à proprement parler la militante du quartier.
Il paraîtrait que les français seraient abasourdis par l'affaire DSK. A part quelques enquêtes d'opinion y a-t-il eu une consultation citoyenne qui permette de savoir ce que pense les Français?
Pour les habitués de la critique médiatique, l'affaire concernant Dominique Strauss-Kahn n'est qu'un révélateur de plus du fonctionnement de ce que l'on appelle encore parfois du journalisme. Pour ceux qui douteraient de la nécessité de modifier profondément le financement et la pratique du journalisme cette affaire pourrait être un catalyseur.
Le dernier livre de Philippe Askenazy, «Les décennies aveugles», par une analyse historique minutieuse et passionnante étaye de manière très solide l'une des mesures clamée par Jean-Luc Mélenchon qui, d'après ce que j'ai pu lire et entendre ici où là ne manquera pas d'être taxée de démagogie, à savoir la titularisation de tous les statuts précaires dans la fonction publique. Soit environ 800 000 personnes.
Nicolas Sarkozy a permis à la politique étrangère de notre pays d'atteindre des sommets. Il a réussi l'exploit de placer en 3 ans notre pays en tête de la nullité diplomatique, qui est dorénavant la risée des démocraties occidentales. Sans plus de réaction que cela. Serions-nous devenus insensibles au sarkozisme?